Démarrer l’année de façon créative : test de la Huion Kamvas 16 (Gen 3)

Avec la Kamvas 16 (Gen 3), le fabricant Huion livre l’héritière de la Kamvas Pro 16, une bonne tablette graphique milieu de gamme. Et ce avec tous les accessoires nécessaires. Huion m’a fourni la tablette graphique avant son lancement.

Écran 16 pouces laminé

L’écran de la Huion Kamvas 16 (Gen 3) est entièrement laminé et offre des finitions me permettant de ne pas percevoir la distance entre l’écran et le stylet. Les couleurs sont vives malgré un écran mat. La surface d’affichage utilisable est de 35 × 19,7 centimètres (15,8 pouces). Grâce au format allongé, je peux masquer une partie de l’écran tout en conservant suffisamment de place pour le menu et les images de référence.

L’écran IPS offre une définition de 2560 x 1440 pixels. C’est amplement suffisant. La couverture de l’espace colorimétrique, supérieure à 90 %, est bonne :

• sRGB : 99 % ;
• Adobe RGB : 90 %.

Avec 220 cd/m², l’appareil fournit une luminosité correcte pour l’intérieur. L’écran est calibré et les couleurs sont fidèles dès la mise en service de l’appareil. L’écran peut être utilisé avec le stylet fourni et des boutons programmables, il n’est malheureusement pas tactile. Le stylet est cependant doté d’une nouvelle technologie baptisée « PenTech 4.0 ».

Matériel et accessoires : je suis comblée

La tablette mesure au total 42,1 × 23,7 × 1,3 centimètre et pèse 1,2 kilogramme. Malgré son boîtier en plastique, l’appareil semble robuste et peut être transporté sans problème dans un sac à dos.

Un stylet offrant plus de 16 000 niveaux de pression est inclus dans la livraison. La zone de préhension en caoutchouc garantit une bonne prise en main. Le support à stylet peut être fixé au socle et contient 10 pointes de rechange. Un chiffon et un gant sont également inclus.

La tablette n’est malheureusement pas dotée d’un support intégré, mais Huion a pensé à en joindre un dans les accessoires.

Le fabricant fournit trois câbles pour la connexion au PC ou à l’ordinateur portable. Je peux donc brancher la Kamvas 16 avec le câble USB-C vers USB-C ; avec un appareil équipé d’un port Thunderbolt comme mon MacBook Air M1, cela fonctionne très bien. Pour mon PC, j’utilise le câble HDMI 3-en-1 avec deux ports USB-A. C’est un peu moins clean, mais ça fonctionne. Le troisième câble est destiné à l’alimentation ; notez que vous aurez également besoin d’un adaptateur secteur si le port n’est pas adapté au chargement. Pour moi, cela a fonctionné sans adaptateur secteur, aussi bien sur mon PC que sur mon MacBook.

Logiciel et mise en service : tout roule

Pour gérer l’ensemble des fonctions et des paramètres de la tablette, j’installe le pilote correspondant d’Huion. À chaque modèle de tablette son pilote. L’installation du nouveau pilote supprime automatiquement l’ancien. La Huion Kamvas 16 (Gen 3) est compatible avec les systèmes suivants :

• Windows 7 et suivants ;
• macOS 10.12 et suivants ;
• Android USB3.1 DP1.2 et suivants ;
• Linux Ubuntu 20.04 LTS.

Les boutons sur le côté de la Kamvas 16 sont entièrement programmables. Je peux choisir entre des combinaisons de touches, le défilement ou encore des clics de souris. En tant que gauchère, je trouve que la disposition des boutons sur la gauche n’est pas pratique. Avec les bons réglages sur mon PC ou mon MacBook, je peux certes retourner l’image, mais je suis alors limitée d’une autre manière. Je ne peux par exemple pas utiliser l’extension de l’écran parce que tout se retrouve tête en bas sur l’ordinateur.

Dans la pratique, je n’utilise finalement que la molette de défilement et les trois boutons assignables sur le stylet. Cela me suffit amplement. Huion propose également un clavier à raccourcis que je peux positionner à ma guise. Il était fourni avec la dernière tablette que j’ai testée, la [Huion Kamvas Pro 19](s1/product/huion-kamvas-pro-19-1840-5080-lpi— tablette graphique-44648468).

En pratique : une myriade de niveaux de pression

Pour mon essai, j’utilise le programme de dessin Clip Studio Paint, mais ce n’est pas le seul logiciel compatible. Dans le pilote d’Huion, je peux en outre choisir différents programmes artistiques, comme Clip Studio Paint ou même Photoshop, et adapter l’affectation des touches de la tablette à ceux-ci.

L’utilisation du stylet est agréable pour l’écriture comme pour le dessin. Il ne réagit toutefois pas en cas de pression très faible. Heureusement, il est possible d’adapter la sensibilité du stylet. Pour cela, j’ai réglé tous les paramètres du logiciel sur « très sensible ». Dans l’ensemble, les traits sont nets et précis, qu’ils soient tracés rapidement ou lentement. Je n’ai rien à reprocher à la tablette de ce côté.

Pour faire des croquis, la résolution du Kamvas 16 me suffit, bien qu’elle soit légèrement floue par rapport au M1 MacBook Air. Cela impacte l’affichage des détails lorsque l’on zoome et est particulièrement notable lorsque l’on affiche du texte.