Idée gaming pour le week-end : « Momodora : Moonlit Farewell »
Vous êtes à la recherche d’un metroidvania divertissant ? Dans ce cas, je vous conseille « Momodora : Moonlit Farewell ». Le cinquième volet de la série de jeux indépendants convainc par son gameplay et sa présentation.
Que fait ce chat noir dans une forêt qui regorge de monstres ? Et que s’est-il passé avec son œil ? Pourquoi est-il bandé ? C’est aussi la question que se pose mon personnage Momo, grande prêtresse du village de Koho. En réponse à la question formulée à voix haute, le chat se transforme en femme et m’attaque. Un combat intense débute. Le premier, après plus d’une heure de jeu (sur dix), à me mettre un peu au défi.
Le combat se termine aussi rapidement qu’il a commencé. La femme mystérieuse s’enfuit sans répondre à mes questions. Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Au moins, après ce combat, j’ai enfin débloqué les doubles sauts. Cette compétence me permet de rajouter un saut à un saut.
Un metroidvania comme on les aime
Momodora : Moonlit Farewell est un metroidvania de bout en bout. Avec le temps, Momo apprend de nouvelles compétences, ce qui me permet d’explorer des endroits qui m’étaient inaccessibles avant. Tuile après tuile, je débloque la carte du jeu et découvre ses secrets. En parlant de secrets : contrairement à d’autres metroidvanias, le jeu me révèle où il y a encore des objets à trouver. Ils sont indiqués par un point d’interrogation sur la carte. L’exploration est amusante et même si le jeu ne me dit pas exactement où je dois aller, je ne suis jamais frustré pour autant. Et explorer la carte de fond en comble a un charme très particulier.
Les différentes zones de Moonlit Farewell se présentent toutes sous forme de décors pixelisés, plus ou moins grotesques. Pour ce qui est de la présentation, le jeu n’a rien à envier aux autres metroidvanias. Contrairement à Blasphemous 2 ou Ender Lilies : Quietus of the Knights, la carte est petite. Mais cela ne me dérange pas, car j’aime jouer à des jeux plus courts.
Dans l’ensemble, les boss sont réussis. Seul un grand adversaire m’a déçu au niveau du design. Le panel d’ennemis n’est pas énorme, mais en raison de la brièveté du jeu, je n’ai pas l’impression de rencontrer constamment les mêmes méchants.
Victoire ou défaite : mes compétences font la différence
Comme dans le genre, la défense est aussi importante que l’attaque. En faisant des esquives parfaites, je peux même gagner des avantages. Momo effectue les attaques au corps à corps avec sa Magic Leaf, c’est-à-dire sa feuille sacrée. En appuyant plusieurs fois sur la touche d’attaque, elle effectue un enchainement à la fin duquel elle lance la feuille et frappe ainsi à une plus grande distance. Pour les attaques à distance, Momo dispose d’un arc. Ce dernier, tout comme la feuille, peut être amélioré grâce au système de sigilis propre au jeu. Ainsi, un sigil me permet de tirer des flèches plus rapidement, un autre invoque des épées magiques qui aident mes attaques au corps à corps. Je peux échanger les sigils à tout moment. Au début, je ne peux en activer que deux, mais au fil du jeu, le nombre augmente.
Le système de combat n’est pas particulièrement complexe, mais il est tout de même amusant. Et c’est surtout mes compétences qui font la différence entre victoire ou défaite. J’ai tout de même un reproche à faire au gameplay : jusqu’à la moitié, le jeu est trop facile, et ce au niveau de difficulté le plus élevé. J’ai vaincu les quatre ou cinq premiers boss du premier coup. Les ennemis normaux ne sont pas vraiment difficiles à battre, sauf dans les arènes de combat que l’on trouve de temps en temps. Là, j’y rencontre des versions légèrement plus fortes des ennemis normaux.
La série Momodora
Moonlit Farewell est déjà le cinquième volet de la série du studio Bombservice. Même si vous n’avez pas joué aux titres précédents, vous pouvez profiter du dernier volet. Si besoin, vous pouvez lire l’histoire dans le menu. Cela vous permettra aussi de mieux comprendre le rôle des personnages de soutien. Mais l’intrigue se comprend parfaitement même sans ce savoir. Si l’évolution de la série de jeux vous intéresse, je vous recommande la vidéo d’Aaron Wigwam ci-dessous.
Le dernier volet se déroule cinq ans après le troisième. Momo part sauver son village des démons. Ces derniers ont été attirés par le tintement d’une mystérieuse cloche. Je ne vous en dévoile pas plus. L’histoire comporte quelques rebondissements et surprises. Elle n’est pas extraordinaire, mais je l’ai quand même appréciée et les fins sont satisfaisantes.
Conclusion : un jeu parfait pour un week-end pluvieux
Vous aimez le genre metroidvania et vous aimeriez jouer à un jeu un peu plus court après Prince of Persia : The Lost Crown ? Dans ce cas, je vous conseille « Momodora : Moonlit Farewell ».
Le jeu offre un bon gameplay et de magnifiques graphismes rétro en 2D. Pour moins de 20 francs suisses / euros sur Steam, vous profitez de six à dix heures de jeu, selon le niveau de difficulté choisi et vos compétences. Découvrez ce que le chat noir vous cache.
« Momodora : Moonlit Farewell » est disponible sur Steam depuis le 11 janvier 2024. Pour ce test, je me suis personnellement acheté le jeu.
Photo d’en-tête : capture d’écran de BombserviceLa technologie et la société me fascinent. Combiner les deux et les regarder sous différents angles est ma passion.