Une étape importante : Disney+ est rentable pour la première fois !
Disney+ dégage des bénéfices pour la première fois en bientôt cinq ans d'existence. Ceci grâce à des économies et à un nouvel accent mis sur la qualité plutôt que sur la quantité, selon le PDG de Disney Bob Iger. Mais que nous réserve l'avenir ?
Il en aura fallu du temps : Disney+ est pour la première fois dans le vert. C'est ce qu'annonce le PDG de Disney, Bob Iger, avec les résultats du deuxième trimestre 2024. Avec Hulu - en Amérique, le service de streaming de Disney pour les contenus moins familiaux - la division de divertissement en streaming de Disney a même réalisé un bénéfice de 47 millions de dollars. Il s'agit d'une croissance décente et, pour les initiés du secteur, surprenante par rapport à la même période l'an dernier. A l'époque, Disney avait enregistré une perte de 587 millions ( !) de dollars dans le même secteur.
C'est notamment pour cette raison que Disney a récemment annoncé la fin du partage de comptes et le lancement du partage de comptes payants. Ceci afin de transformer enfin la branche streaming en "growth business" - c'est-à-dire en une branche commerciale en croissance qui ne génère plus de pertes.
La branche streaming de Disney n'est cependant pas encore totalement tirée d'affaire. Avec les contenus sportifs d'ESPN+, elle enregistre toujours une perte de 18 millions de dollars. Bob Iger reste serein : D'ici la fin de l'année, l'ensemble de la division streaming, et donc pas seulement Disney+ et Hulu, devrait être rentable.
Musique d'avenir : ESPN+ bientôt intégré à Disney+
Bob Iger a déjà des plans en réserve pour y parvenir. D'une part, il veut continuer à miser sur la qualité plutôt que sur la quantité. Ainsi, le succès retentissant de "Shōgun" de FX en streaming début mars a entraîné la plus forte augmentation de nouveaux abonnements depuis "Black Panther : Wakanda Forever". Cette tendance devrait se poursuivre : Bob Iger a confirmé par exemple qu'il n'y aurait plus que trois films Marvel au cinéma et deux séries Marvel par an au maximum - si tant est qu'il y en ait.
D'autre part, le service de streaming sportif ESPN+ devrait être intégré à l'application Disney+ sous forme d'une autre tuile d'ici la fin de l'année au plus tard. Du moins en Amérique. L'objectif est de permettre aux téléspectateurs d'accéder à une sélection de contenus sportifs en direct via Disney+ et de faire grimper le nombre d'abonnements. ESPN+ suit ainsi les traces de Hulu, qui a également été intégrée dans l'application Disney+ au début de l'année - certes sous une forme légèrement allégée en Allemagne, sous la forme d'une icône "Star", mais déjà il y a des années.
Ainsi, les mesures prises au cours des dernières semaines et des derniers mois portent enfin leurs fruits sur le plan financier. En effet, Iger poursuit depuis des mois déjà des économies massives de plusieurs milliards de dollars. A cela s'ajoute l'ajustement des prix de l'abonnement Disney+ : alors que les abonnements de base et premium sont devenus plus chers, Disney a introduit un modèle d'abonnement moins cher, mais financé par la publicité. D'une part, c'est plus avantageux pour ceux qui sont prêts à accepter des interruptions publicitaires. D'autre part, par rapport à l'abonnement de base, Disney gagne quand même plus par abonnement grâce aux revenus publicitaires.
Bob Iger se montre positif : il s'attend certes à une petite baisse de régime au troisième trimestre pour la branche streaming. Mais à la fin de l'année au plus tard, son "bébé" devrait lui aussi dégager des bénéfices et devenir ainsi enfin le moteur de croissance de la Walt Disney Company qu'Iger a en tête depuis 2019.
Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»