Giiker Smart Four Connected
Anglais
Invictus : j’ai trouvé un ordinateur invincible en faisant du rangement
12/8/2021
Traduction: David Berthold
En vidant mon bureau, j’ai trouvé un ordinateur de jeu Sogo, qui m’a appris la terreur. C’est le boss de fin absolu parmi les jeux de ce type.
Au siège de Digitec Galaxus, nous passons actuellement des places de travail fixes à une politique de flexibilité des postes. Ce changement sonne le glas du désordre et de l’espace d’accumulation d’objets privé, objets que j’aurais dû recycler ou jeter depuis longtemps. Le tri est à l’ordre du jour. J’en avais bien besoin, car au fil des ans, de nombreux objets se sont accumulés sous, sur et autour de mon lieu de travail. Même ceux que j’ai depuis longtemps effacés de ma mémoire. Tout comme un Sogo intelligent.
Je ne sais pas comment ce truc s’est retrouvé sous mon bureau. Je l’ai juste retrouvé là. Toujours emballé sous film plastique, il prenait la poussière. Mais avant de m’en débarrasser, je veux jeter un coup d’oeil au jeu dans l’emballage. Peut-être que ce truc est amusant.
Pas grand-chose à dire sur ce jeu. Nous avons là un Sogo en trois dimensions avec une surface de jeu de cinq sur cinq et 36 pions blancs et noirs. Vous pouvez soit tenter votre chance contre une autre personne, soit contre l’ordinateur lui-même. D’où l’« Intelligent » dans le nom. Même si ce terme est un peu exagéré. En fait, le jeu devrait s’appeler « l’Imbattable ».
L’ordinateur propose trois niveaux de difficulté : facile, moyen et difficile. Je me demande si quelqu’un a déjà passé le mode « facile ». En effet, chaque tentative de vaincre l’ordinateur se termine de la même façon : par une défaite. Peu importe la tactique adoptée, l’objet voit clair dans mon jeu et finit tôt ou tard pas me mettre « échec et mat ».
Je commence à douter de mes propres capacités. Il se pourrait aussi que je sois juste trop mauvais pour le Sogo. Peut-être faut-il se mettre à deux pour battre l’ordinateur. Le responsable de la communication David Kübler se précipite pour m’aider. Mais même ensemble, nous n’y arrivons pas. Il y a de quoi rager.
Alors que je suis en train de chercher la faille de ce maudit Sogo intelligent au bureau et que je suis sur le point de le lancer par la fenêtre, ma collègue rédactrice Livia Gamper arrive. Tout heureuse de me voir lamentablement échouer, elle ne manque pas de remuer le couteau dans la plaie en ajoutant qu’elle pourrait facilement vaincre l’ordinateur. Je ne devrais pas faire tant d’histoires, me dit-elle. Bon, Livia. Tu vas avoir une mauvaise surprise. Mais vas-y, tente ta chance.
Moins de dix minutes plus tard et du premier coup, elle bat l’ordinateur.
Je ne comprends plus rien à ma vie.
Drapeau blanc. Ce jeu n’a définitivement plus sa place dans le nouveau bureau.
Je profite de ma liberté sur ma moto, réveille mon instinct de chasseur à la pêche et laisse libre cours à mon imagination derrière la caméra. Je suis payé pour faire tout et n’importe quoi avec des jouets du soir au matin.