J’ai testé le vibromasseur Womanizer point G
Un invité de marque s’est glissé entre mes draps : le nouveau vibromasseur Womanizer OG stimule le clitoris de l’intérieur et de l’extérieur. Il associe pulsations douces et stimulation intense.
C’est le début d’une nouvelle ère dans le monde des Womanizer. Le premier modèle a été créé dans l’Allgaü en 2014. Son inventeur Michael Lenke a exprimé par le biais de son invention tout l’amour qu’il porte au clitoris. Mais qu’est-ce qui faisait du Womanizer un sex-toy si spécial à l’époque ? Ce stimulateur externe émet des ondes de pression douces qui remplacent la pénétration. Son fabricant promet aux utilisatrices un orgasme quasi assuré ; à ma connaissance, aucune femme ne l’a testé sans l’approuver. La barre est donc très haute pour le Womanizer OG qui est, toujours selon son fabricant, un aller direct vers le septième ciel. Rien de moins.
À la différence de ses prédécesseurs, ce nouveau modèle stimule le clitoris en externe, mais aussi en interne : sa tête à air pulsé se place sur le gland du clitoris comme le Womanizer classique, et son manche est inséré dans le vagin pour stimuler le point G qui, vous le savez sûrement, est en fait l’arrière du clitoris.
Le Womanizer OG allie vibrations et air pulsé, pour un plaisir intense. Il apporte donc une onde de fraîcheur à vos plaisirs solitaires, si je puis dire.
Attention, orgasme express !
Je suis seule à la maison pour le reste de la journée (et de la soirée) lorsqu’on me livre le Womanizer. Le jour parfait pour un premier essai ! J’ouvre le carton et découvre une boîte rectangulaire qui porte l’inscription : « Journey to Ecstasy » (voyage vers l’extase). C’est exactement le genre d’escapades qu’il me faut ! Il me suffit de faire pivoter la boîte sur le côté pour dévoiler mon compagnon de la soirée. Le vibromasseur couleur lilas est mince et élégant. Il est recourbé à environ 120 degrés au milieu, mais il est souple et peut se plier à divers angles. À une extrémité, on retrouve la tête à air pulsé classique des vibrateurs externes, et à l’autre, quatre boutons et une LED discrète qui affiche le niveau de la batterie.
L’affichage indique que le vibrateur est chargé, merveilleux ! 120 minutes d’extase m’attendent. La boîte contient aussi un câble de recharge, un mode d’emploi et un sac de rangement. Le vibromasseur est très léger, et j’aime sa couleur lilas, elle me change des couleurs acides des autres vibromasseurs. Il existe aussi des modèles noirs ou aubergine, pour celles qui n’aiment pas les couleurs de princesses.
Fonctions et utilisation
À part le fait qu’il est joliment présenté, je ne sais pas trop à quoi m’attendre du Womanizer OG. De prime abord, tout semble clair : les deux boutons « plus » et « moins » règlent l’intensité, et la ventouse de deux centimètres de profondeur envoie de l’air pulsé sur le clitoris. On insère ensuite le manche dans le vagin, la ventouse vers le haut. Elle doit stimuler le point G et donner des orgasmes incroyables. Jusqu’ici, tout va bien.
Source : Olivia Leth
L’appareil est aussi doté de fonctions moins intuitives, mais vite expliquées : la technologie Smart Silence et la fonction Afterglow. La première fait en sorte que vibrations et les ondes de pression ne s’enclenchent que lorsque le vibromasseur touche votre peau, et qu’elles s’arrêtent dès que vous l’en éloignez. Cette fonction peut être activée et désactivée en appuyant en même temps sur le bouton « plus » et sur le bouton « moins ». La deuxième vous permet de passer au niveau de puissance le plus bas après l’orgasme pour le laisser s’achever tranquillement en appuyant une fois sur le bouton « moins ».
D’autres fonctions me semblent plus obscures. Par exemple, les vibrations et l’air pulsé ne peuvent pas être allumés et éteints séparément, mais ils peuvent être réglés indépendamment l’un de l’autre. Vous choisissez l’intensité de l’air pulsé avec les boutons « plus » et « moins », et celle des vibrations à l’aide d’un petit bouton placé juste au-dessous. L’intensité augmente chaque fois que vous appuyez sur le bouton. L’air pulsé a 12 niveaux d’intensité et les vibrations 3 niveaux. D’après le manuel d’utilisation, le vibromasseur possède trois types de vibrations, mais je ne sais pas où elles se trouvent. J’espère tomber dessus par hasard pendant mon test. Le Womanizer OG est aussi étanche, donc je peux l’utiliser au lit, sous la douche, seule ou à deux.
C’est parti !
D’après le mode d’emploi, je fais partie des utilisatrices cibles du Womanizer OG : « des exploratrices expérimentées ». Quel honneur ! Ce modèle est destiné aux femmes qui souhaitent élargir leurs horizons en matière de sex toys et avoir des orgasmes différents. Chiche !
Je fais bel et bien partie de ces femmes, mais je ne veux pas me faire de fausse joie. Je teste d’abord le Womanizer sur ma main avant de le diriger plus bas... Je l’enclenche, et je remarque tout de suite que la technologie Smart Silence fonctionne très bien. Je dois avouer que le Womanizer est très silencieux et qu’il n’émet aucun son gênant comme d’autres jouets du même style.
L’intensité des vibrations et de l’air pulsé est facile à régler, mais je perçois à peine la différence entre les 12 niveaux d’intensité, en tous cas quand je l’utilise sur ma main. La fonction Afterglow n’a pas non plus d’effet. Je pense qu’il est tout simplement temps que je le teste correctement...
À la recherche du point G : mon verdict
Les attentes des consommatrices sont élevées, et les modèles originaux sont difficiles à surpasser. Ce que je peux vous dire d’emblée, c’est que le Womanizer OG ne déçoit pas.
En tant que vibromasseur externe, il accompagne très bien la masturbation en solo ou en duo, tout comme ses prédécesseurs. Il tient bien en main, donne des sensations naturelles et organiques, ce qui est vraiment très bon signe pour un appareil qui n’a rien de naturel ni d’organique. Il est aussi très confortable et facile à régler. Je n’ai par contre jamais réussi à différencier plus de 5 des 12 niveaux d’intensité de l’air pulsé. Peut-être que les « exploratrices expérimentées » ne sont finalement plus si sensibles ? Je n’ai pas non plus trouvé les différents rythmes d’air pulsé, mais ça ne m’a pas vraiment dérangée. Les trois niveaux d’intensité ont largement rempli leur mission.
J’ai un avis mitigé en ce qui concerne le point G. Dans la description de produit, la partie du clitoris que je décris ici comme étant le point G est considérée comme moins sensible que le gland du clitoris. Certes, mais cela signifie aussi que les orgasmes du point G prennent du temps et demandent de la patience. J’ai dû passer beaucoup de temps avec le Womanizer OG pour enfin atteindre le septième ciel. Un voyage vers l’extase ? Oui, mais ça prend du temps. La stimulation externe est l’autoroute du plaisir, alors que le point G est plutôt comparable à une route de campagne. On y roule plus lentement, mais les paysages sont parfois bien plus jolis.
Autrice : Olivia LethJ'aime les formulations fleuries et le langage symbolique. Les métaphores bien tournées sont ma kryptonite, même si parfois, il vaut mieux aller droit au but. Tous mes textes sont rédigés par mes chats : ce n'est pas une métaphore, mais je crois à « l'humanisation de l'animal de compagnie ». En dehors du bureau, j'aime faire des randonnées, jouer de la musique autour d'un feu de camp ou faire du sport, voir parfois même aller à une fête.