En coulisse
Télescope spatial James Webb : les débuts d'un mégaprojet
par David Lee
Le télescope spatial James Webb est arrivé à sa destination finale exactement comme prévu. Dans cinq mois, il devrait livrer ses premiers clichés de l'espace.
Le télescope spatial James Webb (JWST) a atteint son objectif. C'est ce que rapporte la NASA dans un blog post. Le télescope spatial, qui a coûté dix milliards, a été positionné avec succès lundi après-midi en orbite autour du deuxième point de Lagrange L2. Le point de Lagrange 2 se trouve à près de 1,5 million de kilomètres de la Terre.
Depuis son orbite finale, il devrait fournir des images de l'espace dans quelques mois. L'objectif est de pouvoir mieux étudier la formation de l'univers avec le successeur du télescope Hubble. Il doit pouvoir regarder plus loin dans l'espace et donc plus loin dans le passé que son prédécesseur.
Le JWST a été lancé le 25 décembre à bord d'une fusée Ariane 5 depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française. En route vers sa destination, il a effectué plusieurs manœuvres de déploiement complexes. Il a notamment fallu déployer une voile pare-soleil de la taille d'un court de tennis et positionner 18 éléments de miroir.
Le télescope spatial doit maintenant refroidir pour que les instruments infrarouges à bord puissent fonctionner correctement. Ce processus devrait durer 98 jours, comme l'a confirmé l'ingénieure des systèmes de vol de la NASA, Scarlin Hernandez, dans un flux en direct de l'Agence spatiale américaine.
De plus, l'optique du télescope doit être correctement alignée. Cela signifie que les 18 éléments de miroir hexagonaux doivent être orientés exactement dans la même direction, ce qui prendra également plusieurs mois.
C'est pourquoi il faudra encore attendre environ cinq mois avant que le JWST puisse effectivement livrer les premières images à la Terre. Celles-ci sont attendues pour l'été. Mais à partir de là, le télescope James Webb aura un emploi du temps bien rempli. Sa première année de service est déjà planifiée avec de nombreuses tâches d'observation, explique l'astronome Dr Amber Straughn dans le même live-stream.
Comme pour son prédécesseur, le télescope Hubble, il est décidé démocratiquement à chaque fois où le télescope dirigera son œil. Straughn confirme que les scientifiques du monde entier peuvent envoyer des demandes. Il y a ensuite un vote démocratique pour déterminer lesquelles seront suivies. Toutes les données collectées par le télescope spatial seront accessibles au public.
« Je veux tout connaître ! Je veux des bas terrifiants, des hauts enivrants, des milieux bien moelleux ! » : ces mots d'un personnage culte de la télévision américaine reflètent pleinement mes pensées. Je partage cette philosophie de vie, y compris au travail. Ce que cela signifie concrètement pour moi ? Je trouve que chaque histoire, de la plus insignifiante à la plus incroyable, a son charme.