

Je ne peux plus me passer de ma Philips Sonicare, et mon fils de 3 ans non plus

Brosser les dents des tout-petits ? Une vraie galère. Mais ça, c'était avant de découvrir la « Sonicare for Kids » de Philips.
Cris assourdissants, écume aux lèvres et yeux rougis : contre toute attente, je ne suis pas en train de me battre contre un chien enragé, mais contre mon fils de trois ans pour essayer de lui brosser les dents. Honteusement, je me dis qu'au moins quand il crie, il a la bouche ouverte. Je peux atteindre ses dents avec la brosse manuelle. S'il résiste complètement, rien ne fonctionne.
Un scénario auquel ma femme et moi nous sommes retrouvés confrontés trois fois par jour jusqu'à il y a quelques mois.
Ce qu'il déteste...
La carrière de notre fils aîné en matière de brossage de dents avait pourtant très bien commencé. Il appréciait même la tâche. Mais les enfants évoluent, et le plaisir des débuts s'est transformé en dégoût. Tout ce qu'on pouvait en tirer, c'était des cris. Pour résoudre le problème, ma femme et moi avons tenté des comptines sur YouTube. Pas particulièrement éducatif, mais ça a marché.
Nous avons fini par arrêter parce que les vidéos distrayaient trop notre fils pendant la séance de brossage. Comment est-il censé s'y retrouver ? Nous avons fini par décider que les vidéos seraient un renforcement positif : s'il se brossait bien les dents, il aurait le droit de regarder une vidéo. Ça a bien marché, pendant un temps. Jusqu'à ce que ça ne marche plus. C'est comme ça avec les enfants. S'ensuivirent des mois de lutte, de pleurs et de désespoir. Des deux côtés.
... et ce qu'il aime
Enfin, notre fils atteint les trois ans. Soit l'âge limite pour utiliser la brosse à dents électrique qu'il convoitait depuis longtemps. Lorsque l'on utilisait nos brosses à dents soniques, il nous admirait bouche bée.

Nous décidons de lui commander la « Sonicare for Kids » de Philips. Elle dispose de deux niveaux, le plus faible étant adapté aux jeunes enfants comme notre fils. En termes de marketing, son design n'a rien à envier à Cars, Pat'Patrouille et compagnie. Couleurs et kitsch à foison : c'est une véritable expérience sensorielle. On peut même la personnaliser avec des autocollants. La plupart mettent en scène Sparkly, la débonnaire mascotte du brossage, que l'on retrouve également dans l'application. Dessiné pour plaire aux enfants, Sparkly est une créature poilue dotée uniquement d'une tête et d'yeux. Ses bras et ses jambes sont à peine visibles. Et c'est pour ça qu'il faut aider Sparkly à se brosser les dents. Pour être honnête, cela ne m'inspire trop rien. Et d'ailleurs, je refuse que mon fils pose les yeux sur cette appli.
Autant vous dire que j'abandonne rapidement cette résolution. « C'est quoi ? » me demande-t-il en apercevant Sparkly sur les autocollants. Il est déjà debout sur son tabouret, brosse à dents en main, prêt pour sa mission. Après des mois de pleurs et de hurlements, je ne résiste pas. Je ne peux m'empêcher de récompenser un tel enthousiasme pour le brossage de dents. Je télécharge l'application, tout en lui présentant Sparkly et en lui expliquant qu'il va nous aider à nous brosser les dents. « Sparkly » devient « Barbuche ». À trois ans, mon fils ne comprend pas encore l'anglais, pas question d'éducation précoce ici. Barbuche et mon fils deviennent très vite meilleurs amis.

Vive Barbuche
Aujourd'hui, six mois plus tard, cette amitié est toujours présente. Parce que Barbuche et mon fils ont, littéralement, grandi ensemble. L'appli fait le pari de la gamification. Chaque brossage donne droit à des récompenses : nourriture, vêtements ou encore bombes aérosol pour colorier Barbuche. Personnalisation garantie. On accède également à des niveaux supérieurs : le temps de brossage augmente graduellement de une à deux minutes. Il en va de même pour le niveau de difficulté. Pour moi qui suis fan de jeux de rôle, c'est un vrai plus. Et pour mon fils, ça représente une motivation sans pareille. Je ne sais pas qui de moi ou mon fils est le plus excité par les cadeaux qui tombent du ciel après le brossage. Nous le sommes probablement autant tous les deux. Honnêtement, vous n'auriez pas envie de mettre une ventouse sur la tête d'un ballon de foot en peluche avec des yeux, vous ?

Aucune tactique de motivation n'a duré aussi longtemps. Je n'ai qu'à demander « On va voir Barbuche ? » pour que mon fils se précipite dans la salle de bains. L'application a-t-elle une valeur pédagogique ? J'en doute. Je ne sais pas non plus s'il est vraiment judicieux de mettre une brosse à dents électrique entre les mains d'un enfant de seulement trois ans. Mais tant que je n'ai pas à me battre quotidiennement contre les larmes et les cris, ça me va.



La technologie et la société me fascinent. Combiner les deux et les regarder sous différents angles est ma passion.