Kobo Libra Colour en essai : petit e-reader avec stylet et écran couleur

Avec reconnaissance du stylet et écran couleur, Rakuten présente sa dernière liseuse électronique, la Kobo Libra Colour. Grâce à son écran de 7 pouces, l'appareil est maniable, mais pas forcément adapté aux bandes dessinées. En revanche, l'appareil fait d'autant mieux d'autres choses.

Ecran et matériel : coloré, petit et avec reconnaissance de stylo

La Kobo Libra Colour est disponible en noir ou en blanc nacré. Mon modèle est le second et j'aime beaucoup la touche chatoyante. Le dos est une rupture de style : gris argenté avec un motif. Mais cela aussi me plaît bien. Avec ses 14,5 × 16 × 0,8 centimètres, l'appareil est maniable et, avec ses 200 grammes, il se glisse facilement dans la poche.

L'écran de 7 pouces du Libra Colour affiche des couleurs, mais il s'agit toujours d'un écran E-Ink. La technologie utilisée répond au nom de E-Ink Kaleido. Les 4096 couleurs possibles ne sont donc pas particulièrement éclatantes, mais nettement plus que celles des écrans E-Ink monochromes. Comparé à l'écran LCD ou OLED, l'écran couleur E-Ink permet d'économiser pas mal d'énergie.

Je peux faire défiler les pages via l'écran tactile ou les deux boutons situés sur la moitié droite de l'écran. Je trouve cette dernière option particulièrement agréable. Je peux choisir d'utiliser le bouton supérieur ou inférieur pour avancer dans la page dans les paramètres.

Si je veux écouter un livre audio, je connecte l'e-reader à des écouteurs ou des haut-parleurs Bluetooth.

La batterie de 2050mAh dure environ deux semaines pour une lecture quotidienne d'une heure, selon la luminosité de l'écran. Si la batterie est déchargée, je la recharge en une heure grâce à l'adaptateur secteur fourni via le port USB-C.

La Kobo Libra Colour est également étanche selon la norme IPX8. Toutefois, si elle est mouillée, l'écran ne fonctionne pas de manière fiable, il faut donc garder une lingette de séchage à portée de main.

Luminosité de l'écran : ajustement automatique

En fin de journée, le fond d'écran blanc de l'e-reader devient de plus en plus orange. Selon le fabricant, cela simule la lumière d'une bougie et détend les yeux. En revanche, pendant la journée, le blanc favoriserait la concentration et l'éveil. Il faut s'habituer à l'orange, mais il est effectivement agréable pour la lecture du soir au lit. Le réglage des couleurs s'adapte automatiquement à l'heure de la journée. La transition se fait en douceur jusqu'à l'heure de coucher préréglée (23 heures en usine).

Je peux régler l'heure du coucher de 21 heures du soir à 3 heures du matin. Je peux également régler manuellement la luminosité de l'écran et la proportion d'orange dans le fond d'écran. Sinon, il y a aussi le mode sombre. Pour les livres, la police est en blanc et l'arrière-plan en noir. Mais cela ne fonctionne pas en dehors d'un livre électronique. C'est dommage

Mise en service : smartphone et wifi nécessaires

La mise en service de la Libra Colour est rapide. Toutefois, je dois impérativement créer un compte Kobo et, au mieux, avoir un smartphone à portée de main. Je scanne un code QR sur l'e-reader et je me connecte ensuite à Kobo sur mon smartphone via Google, Facebook ou une adresse e-mail. La connexion normale par WLAN fonctionne aussi, mais elle est assez lente.

Si je n'ai pas encore de livres, le plus simple est de les télécharger sur kobo.com ou dans l'application Kobo sur mon smartphone. Je ne peux pas utiliser d'autres boutiques de livres électroniques. Si j'ai configuré le WLAN sur le lecteur électronique, la synchronisation d'un livre acheté se fait rapidement. Comme j'ai déjà un compte chez Kobo, l'appareil télécharge les anciens livres et carnets de notes en même temps.

L'écran couleur : pas pour les BD, mais pour la prise de notes au stylet

Un lecteur électronique avec un écran couleur semble prometteur. Cependant, la taille de l'appareil limite son utilité. Je n'aime pas lire les bandes dessinées, les caractères sont trop petits sur un écran de 7 pouces. Et lorsque j'agrandis la bande dessinée, je n'ai pas envie d'attendre le temps de chargement pour déplacer les panneaux. Voilà ce que cela donne en pratique :

Avec le Kobo Stylus 2, je peux créer des notes colorées via l'application de prise de notes intégrée.

Le stylet tient bien dans ma main pour écrire, il réagit de manière fiable, même s'il est parfois retardé par la lenteur de la technologie E-Ink. J'utilise le dos du stylo comme gomme. J'ai égaré le stylo à plusieurs reprises pendant mon essai. C'est agaçant. Si vous ne voulez pas vous imposer cela, une housse de Kobo avec un compartiment pour le stylo y remédie à la rigueur.

Dans l'application de prise de notes, je peux choisir une mise en page pour les pages : de pointillés à lignes, en passant par des lignes de notes. J'écris très bien. C'est agréable au toucher et fluide, même avec des traits rapides.

Si je pose accidentellement la paume de ma main sur l'écran, il m'arrive toutefois de sauter une page de notes. Je ne peux pas recommander des croquis plus complexes. Le Kobo Libra Colour a alors du mal à actualiser la page. La punition : des secondes d'attente. Voici une démonstration à partir de l'application de prise de notes :

Je trouve pratique le surlignage de texte dans les livres. Le Kobo Stylus 2 est équipé d'un bouton. Si j'appuie sur ce bouton tout en balayant un passage de texte, celui-ci est automatiquement mis en évidence. Cinq couleurs sont disponibles. Ce qui est pénible, c'est que je dois maintenir le bouton enfoncé pour surligner. Dans l'application de prise de notes, je peux passer du marqueur au pinceau, mais malheureusement pas dans un livre électronique.

Ce que je trouve génial, c'est que je peux voir les repères dans un aperçu, au cas où j'aurais marqué un endroit important et que je veuille y retourner. Pour cela, je clique sur l'icône papier en bas du livre. L'e-reader ouvre ensuite les annotations, classées dans l'ordre du livre. Je peux aussi les trier selon les dernières entrées créées.

Autres fonctionnalités : Importer des documents

Pratiquement, il est possible d'importer et d'exporter des documents, par exemple pour éditer des PDF. La synchronisation se fait via kobo.com sur un smartphone ou un ordinateur et nécessite un accès aux solutions cloud de Dropbox ou Google Drive. Le code affiché me permet d'associer le lecteur électronique à mon compte cloud.

Le lecteur électronique peut déchiffrer les formats de fichiers suivants : EPUB, EPUB3, FlePub, PDF, MOBI, JPEG, GIF, PNG, BMP, TIFF, TXT, HTML, RTF, CBZ, CBR

L'étui : un accessoire (en partie) pratique

Pour l'appareil de test, j'ai reçu une housse assortie de couleur orange vif. J'en suis d'abord très satisfait. Elle n'épaissit pas inutilement l'appareil tout en protégeant l'e-reader.

Lorsque je referme l'e-reader avec sa housse, il se met automatiquement en veille. De plus, je peux plier la face avant vers l'arrière, à la manière d'un origami, pour installer la Kobo Libra Colour. Cela fonctionne en mode portrait et paysage. Le principe de pliage est déroutant au début et l'angle d'inclinaison devrait être plus vertical.