Contour Unimouse
Sans fil
Les souris verticales sont ergonomiques et l’Unimouse de Contour va encore plus loin. Avec ses réglages physiques, elle s’adapte au mieux à votre main.
C’est la Lift de Logitech qui m’a convaincu du principe de la souris verticale. Malheureusement, elle ne comporte que deux touches principales et est un peu trop petite pour ma main. Ces deux critiques ne s’appliquent pas à la Unimouse du fabricant danois Contour Design. Cela me suffit pour justifier un essai, même si elle est déjà sur le marché depuis au moins six ans. Toutefois, je n’arrive pas à faire abstraction de son âge.
L’Unimouse n’est pas juste verticale. Elle est physiquement réglable, notamment la partie qui tient dans la paume de la main. Je peux choisir un angle entre 35 et 70 degrés pour trouver la position la plus confortable. Cela dit, il me semble que plus la souris est verticale, plus son ergonomie préserve la main.
Le deuxième élément réglable est le repose-pouce du côté intérieur de la souris. Je peux changer son inclinaison et le faire pivoter à 360 degrés. De plus, il dispose d’une amplitude de mouvement horizontal d’environ 1,5 centimètre.
Après quelques tâtonnements, j’ai trouvé des positions de la paume et du pouce qui me conviennent. Les éléments mobiles peuvent être réglés avec précision tout en étant assez bien montés pour ne pas se dérégler lors de l’utilisation.
J’aime beaucoup l’Unimouse, surtout qu’elle est un peu plus grande que la Lift de Logitech. N’oublions pas de mentionner que Logitech a conçu la Lift pour les petites mains et propose également un modèle plus grand avec la MX Vertical.
L’Unimouse dispose de cinq boutons et d’une molette. Après les deux boutons de la Lift, je prends rapidement mes marques. Je m’habitue vite à ouvrir les liens dans un nouvel onglet avec le bouton du milieu. Le logiciel de la souris permet d’adapter les commandes des différents boutons. Les touches ont des points de pression clairs plus durs que sur la Lift. Par conséquent, le bruit des clics est plus fort.
La molette se trouve entre la touche gauche et la touche du milieu. Comme souvent sur les souris verticales, elle n’a pas de roue libre. La roue s’arrête dès que j’arrête de la faire tourner. En pratique, j’alterne entre l’index et le majeur, avec une préférence pour le majeur, car l’index est le plus souvent sollicité pour les clics gauches.
Je trouve le positionnement des deux boutons du pouce peu pratique. De toute façon, j’utilise peu les fonctions par défaut « précédent » et « suivant » dans les navigateurs ou dans les gestionnaires de fichiers.
L’Unimouse comporte un bouton qui permet de changer la vitesse du curseur. Il se trouve sur la partie supérieure de la base, juste derrière les cinq lampes LED. La sélection s’étend de 800 à 2800 DPI tous les 200 DPI.
J’ai testé la version sans fil droitière de l’Unimouse. La connexion se fait par un dongle à brancher sur un port USB-A de l’ordinateur. La souris ne prend pas en charge le Bluetooth. L’autre solution est de la brancher. En ce qui me concerne, j’utilise son câble micro-USB seulement pour la charger. Avec mon utilisation, elle a tenu plusieurs semaines.
Contour propose la souris sans fil Unimouse gauchère. Si vous ne jurez que par les connexions filaires, le fabricant propose également un modèle gaucher et un modèle droitier.
Avant le test, je savais déjà que la souris avait un certain âge. J’ai quand même voulu la tester. Sa façon de se loger agréablement dans ma main conforte ma décision. Le fait que l’angle soit réglable et n’oblige pas à avoir la main verticale tout le temps est tout aussi appréciable. Elle est dotée de trois touches.
Ses clics relativement bruyants ne me dérangent pas et je suis satisfait de son autonomie. Par contre, j’aurais apprécié une mise à jour du port de chargement, surtout pour un modèle sur le marché depuis six ans. Le micro-USB n’est plus au goût du jour. Désormais, je veux de l’USB-C. En passant, Contour pourrait doter l’Unimouse d’une connexion Bluetooth, car cela fait longtemps que certains appareils ont perdu leurs ports USB-A.
Pro
Contre
Lorsque j'étais à l'école primaire, je m'asseyais dans le salon d'un ami avec de nombreux camarades de classe pour jouer à la Super NES. Aujourd'hui, je mets directement la main sur les dernières technologies et les teste pour vous. Ces dernières années, j'ai travaillé chez Curved, Computer Bild et Netzwelt, et maintenant chez Digitec et Galaxus.