![Turtle Beach B STEALTH ULTRA - Contrôleur sans fil (Xbox Series X, Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, PC)](/im/productimages/2/6/5/7/7/1/2/0/9/4/6/4/1/2/9/3/5/0/3/b72f70f5-2b58-47f8-805d-14dcce5175f7.jpg?impolicy=product&resizeWidth=720)
Turtle Beach B STEALTH ULTRA - Contrôleur sans fil
Xbox Series X, Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, PC
La Stealth Ultra de Turtle Beach offre une excellente prise en main, de super boutons et un écran utile. La manette pâtit cependant d’une batterie faible et de possibilités d’adaptation limitées.
En général, les manettes premium sont modulables : on peut par exemple personnaliser les croix multidirectionnelles, les gâchettes ou les sticks. La Stealth Ultra de Turtle Beach fait un autre choix et opte pour un écran. Seuls les sticks sont modifiables, et ce, avec seulement quatre capuchons. En contrepartie, la manette offre une station de charge, des sticks à effet Hall, le fameux écran susmentionné et des micro-interrupteurs tactiles.
Turtle Beach B STEALTH ULTRA - Contrôleur sans fil
Xbox Series X, Xbox Series S, Xbox One X, Xbox One S, PC
Mon premier contact avec la Stealth Ultra est inhabituel. J’ai déjà testé des micro-interrupteurs tactiles, mais jamais au niveau de la croix multidirectionnelle. Ces derniers se démarquent par une distance de déclenchement courte et un point de pression perceptible et audible, similaire à un clic de souris. Presque tous les boutons en sont équipés, même les quatre boutons assignables au dos et la croix multidirectionnelle, donc. Seules les gâchettes et les touches de commande, comme le bouton Xbox, se déclenchent comme j’en ai l’habitude sur des manettes classiques. Après un bref délai d’adaptation, les boutons sont super agréables ; les points de pression sont confortables et fiables.
Même chose pour les sticks à effet Hall. Grâce à eux, je pilote habilement mes bolides dans Forza Horizon 5 et j’atteins mes adversaires avec une précision redoutable dans le remake de Resident Evil 4. Contrairement aux sticks classiques, comme sur ma manette Elite Wireless Series 2, ceux de la Stealth Ultra renferment des aimants. L’usure étant moindre, ils ne devraient jamais être sujets au drift. On dit qu’un stick « dérive » lorsqu’il effectue une action alors que le joueur ne touche à rien.
L’ergonomie est également exceptionnelle. Peut-être parce que Turtle Beach s’est fortement inspiré de la forme et du design de la manette Elite Wireless Series 2 de Microsoft... Cette dernière est parfaitement adaptée à mes mains. La Stealth Ultra est un peu plus large et conviendra donc plus aux grandes mains. Mais elle est nettement plus légère (255 g) ; en fonction de la configuration, la manette Microsoft peut peser jusqu’à 100 g de plus.
Cette différence de poids est due aux matériaux utilisés. Sur la Stealth Ultra, tout est en plastique. À première vue, elle paraît donc un peu moins haut de gamme que sa concurrente chez Microsoft. Les finitions de mon modèle de test, mis à disposition par le fabricant, sont toutefois très soignées.
L’extérieur de la manette est recouvert de caoutchouc, ce qui lui évite de glisser de mes mains pendant les combats enflammés dans Momodora: Moonlit Farewell. Toutes les touches s’atteignent aisément. Mention spéciale aux boutons à l’arrière de manette ! En temps normal, je ne les utilise pas, mais leur positionnement est si pratique sur la Stealth Pro que je ne peux pas m’empêcher de leur assigner des commandes spéciales.
Seul bémol : le design et les couleurs de la manette ne me plaisent pas du tout. Elle me fait penser à un tank, ce n’est pas franchement mon truc. Cet aspect militaire contraste avec l’éclairage kitsch, le décalage est total.
Il faut mettre des écrans sur tout et n’importe quoi aujourd’hui. Turtle Beach cède à la tendance et intègre donc un Connected Command Display de 37 × 18 mm à sa manette. Le fabricant avance que c’est pour recevoir les notifications des réseaux sociaux. C’est vrai, mais ce n’est pas la fonction la plus intéressante. Je préfère regarder mes notifications sur mon téléphone portable et ne pas être dérangé quand je joue.
L’écran propose en tout dix menus, voici mes préférés :
Vous pouvez aussi procéder à l’ensemble de ces réglages dans l’application Control Center 2, mais je préfère utiliser le petit écran pour des modifications à la volée.
Les gâchettes ne servent pas qu’à doser l’accélération dans les jeux de course, elles renferment aussi un réducteur de course. Cela me permet d’effectuer des actions plus rapidement dans les jeux de tir. Ces actions s’amorcent par le biais d’interrupteurs à côté des gâchettes.
Deux jeux de capuchons en caoutchouc pour les sticks sont également fournis. Ils élargissent la surface des sticks et assurent une meilleure préhension ou les font passer d’une forme convexe à concave. Et voilà, c’est là toutes les options de personnalisation matérielles.
Turtle Beach indique une autonomie de 30 heures. Ça, c’est dans l’idéal. C’est-à-dire avec une connexion Bluetooth, l’éclairage éteint et l’écran désactivé. Si la manette est connectée en 2,4 GHz, que l’écran est allumé et que l’éclairage est au maximum, l’autonomie s’écroule et la manette tiendra alors une dizaine d’heures. La batterie met ensuite deux heures à se recharger complètement.
Pas besoin de brancher la manette directement au fil : une station de charge est fournie (elle sert en même temps de dongle 2,4 GHz). La manette s’y fixe d’ailleurs magnétiquement. C’est certes pratique, mais les aimants sont si puissants que la station de charge reste collée à la manette quand on la saisit. La station gagnerait donc à être un peu plus lourde. Un câble de recharge de 3 m de long et un étui de transport sont également fournis. Bon point pour ce dernier : un orifice refermable permet de faire passer le câble de recharge et de recharger la Stealth Ultra dans son étui !
La Stealth Ultra est une très bonne manette pour Xbox Series S/X et PC si vous pouvez vous contenter de commandes standard. Les options de configuration du matériel sont effectivement très limitées. En revanche, l’écran est un super atout pour procéder à tous les réglages sur la manette elle-même au lieu du terminal.
L’ergonomie et la finition de la manette sont excellentes, mais j’aurais aimé voir un peu plus d’éléments en métal et moins de plastique. Les boutons sont parmi les meilleurs que j’ai jamais utilisés sur une manette de jeu, tout comme les sticks, qui devraient éviter les soucis de drift grâce à la technologie Hall.
On lui reprochera cependant sa batterie faiblarde et le prix élevé. Plus de 165 francs suisses (au 4 février 2024), c’est quand même beaucoup. La manette Elite Wireless Series 2 de Microsoft est par exemple vendue 30 francs de moins. Si vous tenez à une certaine personnalisation, orientez-vous plutôt vers une manette Microsoft. Si la configuration par défaut de la Stealth Ultra vous convient et que vous voulez avoir un écran sur votre manette, foncez.
La technologie et la société me fascinent. Combiner les deux et les regarder sous différents angles est ma passion.