Le vieux bateau navigue plus souplement : je préfère jouer à "Black Flag" plutôt qu'à "Skull and Bones".
Point de vue

Le vieux bateau navigue plus souplement : je préfère jouer à "Black Flag" plutôt qu'à "Skull and Bones".

Valentin Oberholzer
28/2/2024
Traduction: traduction automatique

"Skull and Bones donne un second souffle à Assassin's Creed : Black Flag, vieux de dix ans. Si nous, les joueurs, préférons jouer à un jeu de pirates presque antique, c'est pour de bonnes raisons.

La désillusion ne s'est pas fait attendre. Pendant des années, j'ai attendu "Skull and Bones" avec impatience, gardant espoir malgré tous les mauvais présages. Mais il est vite devenu évident que "Skull and Bones" montre surtout ce que ne doit pas être un jeu de pirates. Vous en saurez plus en lisant le review de mon collègue Phil.

Le nombre d'utilisateurs du jeu "AAAA" montre que de nombreux joueurs sont dans le même cas. Jusqu'à présent, l'aventure de pirates en service direct n'a pas réussi à franchir la marque du million de joueurs . Parallèlement, le nombre de joueurs de son prédécesseur spirituel, "Assassin's Creed : Black Flag", ne cesse de croître. Ils ont augmenté de plus de200 pour cent pendant la sortie de "Skull and Bones". Les gamers veulent donc déjà se mettre dans la peau d'un pirate, mais pas dans l'univers de "Skull and Bones".

«Assassin's Creed : Black Flag»...
«Assassin's Creed : Black Flag»...
Source : Valentin Oberholzer

Cela confirme mon sentiment personnel et ce que j'entends autour de moi : Si l'on veut une aventure de pirates digne de ce nom, il vaut mieux jouer à "Black Flag" qu'à "Skull and Bones", malgré la différence d'âge. Je pense que "Skull and Bones" réussit surtout une chose : nous montrer à quel point "Assassin's Creed : Black Flag" était vraiment bon.

La fantaisie de la puissance dans les Caraïbes

Tandis que "Skull and Bones", en tant que jeu en direct, est censé garder le public devant son écran le plus longtemps possible grâce à des saisons régulières, "Black Flag" était un jeu solo axé sur l'histoire. Le point de départ est donc différent. Je ne les comparerais pas forcément si "Skull and Bones" n'avait pas été qualifié de spin-off de "Black Flag" au début. L'influence de "Black Flag" est indéniable. Certaines mécaniques ont même été reprises une à une. Je suis donc d'autant plus déçu qu'un jeu qui a nécessité dix ans de développement et un budget de 200 millions de dollars n'arrive pas à la cheville de son aîné.

Prenons l'exemple des cinématiques : "Black Flag" a des animations plus crédibles, des personnages plus vivants et des dialogues plus convaincants. "Skull and Bones" tente d'introduire un aspect RPG avec des options de dialogue, mais celles-ci n'influencent guère l'action. Peu importe ce que je clique, le PNJ de l'autre côté agit de la même manière.

La façon dont je réponds n'a aucune importance pour le digne de confiance M. Blackwood. De toute façon, c'est lui qui me donne la mission.
La façon dont je réponds n'a aucune importance pour le digne de confiance M. Blackwood. De toute façon, c'est lui qui me donne la mission.
Source : Valentin Oberholzer

Un autre exemple est le monde dans lequel les histoires se déroulent : Les Caraïbes dans Black Flag sont d'une beauté à couper le souffle, vivantes et explorables presque sans interruption. Je peux lâcher le volant à tout moment, sauter dans la mer et nager vers la terre pour explorer une île. Les écrans de chargement sont rares et je peux également monter à bord d'autres navires.

Dans "Skull and Bones", je dirige un navire, pas une personne. Je navigue constamment le long de côtes boisées ou de fonderies apparemment très animées en me disant : "J'aimerais bien explorer cet endroit à pied". Mais le personnage du joueur n'intervient que dans des hubs isolés, cachés derrière des écrans de chargement, et il est très limité dans ses actions. Il est obligé de faire des choses ennuyeuses, mais nous y reviendrons plus tard.

Comme j'aimerais explorer cette fonderie et en vivre l'agitation. Mais dans «Skull and Bones», ce n'est pas possible.
Comme j'aimerais explorer cette fonderie et en vivre l'agitation. Mais dans «Skull and Bones», ce n'est pas possible.
Source : Valentin Oberholzer

"Black Flag" se concentre sur les aspects amusants de la vie de pirate (fortement romancée) : Naviguer en chantant des chansons de marins, poursuivre des navires marchands, tirer des coups de canon, traverser et aborder avec une corde, explorer des îles, tabasser des voyous, conquérir des forts, piller des épaves, chercher des trésors, chasser des animaux sauvages et boire du rhum avec mes amis pirates. Le monde m'est ouvert et personne ne peut me faire de mal.

Ce fantasme de puissance est ce qui séduit dans Black Flag. Dans ce jeu, je peux me perdre, oublier le temps et, aussi simple que cela puisse paraître, être un pirate.

La marmite plutôt que la bataille navale

Malheureusement, "Skull and Bones" ne parvient pas à transmettre ce sentiment. Au lieu de me sentir comme un pirate, je me sens comme un homme de main. Je cherche péniblement des plans de construction, je récolte des ressources dans un mini-jeu sans imagination, je crée moi-même une nouvelle coque de navire chez le forgeron, puis je fais cuire le foutu poisson de mon équipage. Tout au long du processus, je dois faire attention à ne pas surcharger mon inventaire. Pouvez-vous imaginer le capitaine Jack Sparrow - un vrai pirate - en train d'accomplir ne serait-ce qu'une seule de ces tâches ? Oui, justement.

De capitaine, je suis relégué au rang de smutje : Pourquoi dois-je cuisiner dans un jeu de pirates ?
De capitaine, je suis relégué au rang de smutje : Pourquoi dois-je cuisiner dans un jeu de pirates ?
Source : Valentin Oberholzer

Lorsque je prends la mer, je déplace mon navire vers une icône lumineuse pour livrer un colis ou parler à quelqu'un. Ce ne sont pas des missions très intéressantes pour un pirate. Si je me retrouve au milieu d'une bataille navale, j'ai un large éventail d'armes à ma disposition. Mais chaque fois que je vois le nombre de dégâts infligés par mes attaques et l'affaiblissement de la barre de santé de l'ennemi, je suis envahi d'une tristesse ennuyée. Je veux tirer, pas grinder.

"Black Flag" le permet : oui, mon arsenal est très limité. Et pourtant, je me sens beaucoup plus puissant lorsque mon tir à pleine puissance transperce le navire adverse et que mon pont supérieur se couvre de fumée. Je pointe rapidement les petits canons orientables vers les points faibles de mon adversaire et je poignarde le capitaine dans la séquence d'entrée suivante (pas seulement une cut-scene !).

Dans «Assassin's Creed : Black Flag», je peux me balancer sur la corde jusqu'au navire adverse et me lancer dans la mêlée.
Dans «Assassin's Creed : Black Flag», je peux me balancer sur la corde jusqu'au navire adverse et me lancer dans la mêlée.
Source : Valentin Oberholzer

Assassin's Creed : Black Flag sert également mieux le fantasme de la bataille navale. Alors, plutôt que d'attendre que la barre de stamina de mon équipage se recharge et que je puisse à nouveau naviguer à pleine vitesse, je préfère moi aussi réinstaller un jeu vieux de dix ans.

Ce dernier pourrait d'ailleurs être remis à neuf dans les années à venir et être réédité sous forme de remake. C'est du moins ce que laissent entendre les rumeurs qui circulent sur Internet à propos de "Project Obsidian", de sources dignes de confiance. Quant à savoir si la pièce d'or qu'est "Assassin's Creed : Black Flag" a réellement besoin d'un remake, c'est une discussion pour une autre fois. Mais en attendant, comme des milliers de joueurs dans l'Animus, je me lance dans la mer des Caraïbes. En avant toute!

Photo d’en-tête : Ubisoft

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Mes refuges portent des noms comme la Terre du Milieu, Skyrim et Azeroth. Si je dois les quitter en raison d'obligations de la vie réelle, leurs bandes-son épiques m'accompagnent au quotidien, à la LAN party ou à la session D&D.


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