Si la protection contre la copie d'un jeu est piratée, les revenus chutent de 20 pour cent
14/10/2024
Traduction: traduction automatique
Si la protection anti-copie Denuvo est rapidement craquée, les studios et les éditeurs perdent 20 pour cent de leurs revenus. C'est ce que révèle une nouvelle étude. Elle indique également que douze semaines après la sortie, aucune perte financière n'est constatée.
Si la protection anti-copie Denuvo est rapidement craquée, les studios et les éditeurs perdent 20 pour cent de leurs revenus. C'est ce que révèle une nouvelle étude. Elle indique également qu'aucune perte financière n'est constatée douze semaines après la sortie du jeu.
Personne ne sait vraiment quelle est l'ampleur du problème du piratage des jeux PC. Une nouvelle étude a examiné l'influence des mesures de protection contre la copie sur le chiffre d'affaires. William M. Volckmann II de l'université de Caroline du Nord y écrit : "Si Denuvo est craqué très tôt, le piratage entraîne une baisse estimée à 20 pour cent des recettes totales". Denuvo est l'un des logiciels de protection contre la copie les plus populaires. Après douze semaines de protection contre la copie intacte, il n'y a plus de pertes financières. Il n'y a donc plus de raison d'utiliser Denuvo après cela, selon Volckmann.
L'utilisation de Denuvo donne régulièrement lieu à des discussions animées. Le logiciel est accusé de mauvaises performances. L'entreprise autrichienne qui en est à l'origine nie tout lien. Il existe toutefois des déclarations contraires de la part de développeurs de jeux. Les fabricants désactivent alors régulièrement la protection contre la copie après un certain temps. Est-ce dû aux coûts de licence ou à une perte de performance ?
Volckmann a également cherché à savoir s'il existait un lien entre le type de jeu et la vitesse à laquelle il est craqué. Il n'a cependant pas pu en déterminer un.
L'étude devrait inciter davantage les éditeurs et les studios à utiliser une protection contre la copie. Cela inclut l'obligation de jouer en ligne, comme c'est désormais le cas même pour les jeux à un seul joueur. Le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot, est l'un des défenseurs de cette idée. Celui-ci a affirmé il y a plus de dix ans dans une interview que 93 à 95 pour cent de tous les jeux PC provenaient de sources illégales. L'étude cite également Marek Španěl, PDG de Bohemia Interactive ("DayZ", "Arma"). Celui-ci a déclaré au même moment que 97 pour cent des identifiants proviennent de versions crackées de jeux. Il n'est pas possible de vérifier définitivement si ces sources poussiéreuses indiquent que le problème du piratage a entre-temps drastiquement diminué ou s'il est moins dramatique que ne le prétendent les deux CEO. Denuvo devrait en tout cas se réjouir de cette publicité positive.
Philipp Rüegg
Senior Editor
Philipp.Rueegg@digitecgalaxus.chEn tant que fou de jeu et de gadgets, je suis dans mon élément chez digitec et Galaxus. Quand je ne suis pas comme Tim Taylor à bidouiller mon PC ou en train de parler de jeux dans mon Podcast http://www.onemorelevel.ch, j’aime bien me poser sur mon biclou et trouver quelques bons trails. Je comble mes besoins culturels avec une petite mousse et des conversations profondes lors des matchs souvent très frustrants du FC Winterthour.