Vous mettez votre haut dans le devant du pantalon ? Selon la génération Z, c’est la preuve que vous êtes vieux
18/10/2024
Traduction: Yannick Meilleray
La mode divise les générations, comme le montrent actuellement les discussions autour du « front tuck ». Pour les zoomers, c’est le signe évident que vous êtes né avant l’an 2000. Mais alors, comment font les jeunes ?
La génération Z aime se moquer des milléniaux, notamment de leur sens de la mode. En plus des jeans skinny et des chaussettes basses, les zoomers estiment qu’une autre mode est dépassée, celle du front tuck (ou french tuck), qui consiste à mettre le devant de la chemise, du pull-over ou du t-shirt dans le pantalon, tandis que le reste pend librement.
Pour de nombreux milléniaux, c’est pratiquement un réflexe de mettre le haut dans le devant du pantalon. La génération Z, en revanche, trouve ce look désuet et se moque en le qualifiant même de « millennial tuck », ce qui met naturellement la génération Y dans tous ses états.
La majorité reste fidèle au french tuck
Les réseaux sociaux regorgent désormais de vidéos sur le thème, principalement réalisées par les milléniaux. Ils s’amusent de leurs propres tendances, s’agacent des moqueries, demandent conseil à la communauté plus jeune ou restent tout simplement fidèles au french tuck.
Dans les commentaires, une grande partie des personnes interrogées affirment que le front tuck est intemporel et qu’il flatte la silhouette. Ainsi, le fait de mettre le haut dans le pantalon souligne la taille et équilibre les courbes, en particulier pour les coupes larges. Mais rien que cette idée est déjà très génération Y. Les zoomers accordent moins d’importance aux silhouettes avantageuses et n’hésitent pas à s’envelopper de la tête aux pieds dans des vêtements baggy.
Alternatives au millennial tuck
Aux yeux de nombreux milléniaux, un haut au-dessus du pantalon est un look incomplet. Mais que faire alors de l’ourlet ? La génération Z dirait probablement de simplement le laisser pendre. Cela peut en effet être très joli, tant que la longueur et la coupe du haut s’accordent avec le look et le corps.
Source : Launchmetrics/Spotlight
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La variante la plus classique est sans doute de mettre tout le haut dans le pantalon, bien que cela ne soit pas toujours idéal. S’il est trop long ou trop large, le tissu se plie maladroitement au niveau de la taille. Une meilleure idée pour les blouses oversize : ne fermez que les premiers boutons, afin que le haut soit ouvert en bas et tombe bien le long du corps.
Source : Launchmetrics/Spotlight
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En plus du french tuck, il existe de nombreuses autres possibilités, un peu plus modernes, de mettre une partie du haut dans le pantalon. Le side tuck consiste par exemple à mettre le t-shirt uniquement à droite ou à gauche dans le pantalon. Le look asymétrique est moderne et encore tout juste acceptable pour la plupart des milléniaux.
Le back tuck, l’inverse du front tuck, est également très populaire auprès de la génération Z. Ici, on met aussi le t-shirt dans le pantalon, mais à l’arrière. Une autre variante est le bra tuck. Au lieu de mettre le haut dans le pantalon, vous le mettez dans le soutien-gorge pour créer un look crop top.
Source : Launchmetrics/Spotlight
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Aujourd’hui démodé, demain tendance
En fin de compte, la discussion sur le millennial tuck n’est pas tant une question de style. Elle reflète plutôt la tendance naturelle des générations à se démarquer de la précédente. Le principe est toujours le même : un look qui a longtemps été considéré comme habituel finit par être perçu comme démodé. Jusqu’à ce qu’il soit tellement démodé qu’il redevient stylé.
Devant, derrière, sur le côté ou sans « tuck » du tout, choisissez tout simplement ce qui vous plait le plus ! En effet, jusqu’à ce que la génération bêta soit assez âgée pour propager son opinion dans le monde entier, il est possible que le millennial tuck soit déjà de nouveau à la mode.
Photo d’en-tête : Launchmetrics/Spotlight
A un enthousiasme sans limites pour les épaulettes, les stratocasters et les sashimis, mais peu d'indulgence pour ceux qui critiquent son dialecte de Suisse orientale.