X n'est pas un gatekeeper : une victoire amère pour Musk
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X n'est pas un gatekeeper : une victoire amère pour Musk

Florian Bodoky
17/10/2024
Traduction: traduction automatique

La plateforme de médias sociaux X n'est pas un gatekeeper. Elle ne tombe pas sous le coup du Digital Markets Act et n'est donc pas soumise au contrôle renforcé du marché par l'UE. La raison ne devrait toutefois pas que réjouir son propriétaire, Elon Musk.

Le Digital Markets Act de l'UE vise, par ses obligations, à éviter que des entreprises tech particulièrement importantes, appelées "gatekeepers", n'acquièrent un trop grand pouvoir de marché. Or, X n'en fait pas partie, bien que le service s'y qualifierait économiquement.

Comme la Commission européenne l'a annoncé hier, le service de médias sociaux ne remplit pas toutes les conditions pour être considéré comme un gatekeeper. L'enquête a été lancée après que la société a fait plusieurs efforts pour ne pas figurer sur la liste des "gatekeepers".

Le fait que X ne soit pas un "gatekeeper" devrait réjouir son propriétaire, Elon Musk, car cela évite à l'entreprise de devoir respecter certaines obligations. La raison n'est cependant pas réjouissante pour X : dans le communiqué de presse, l'autorité est citée comme suit:

"Après avoir examiné attentivement tous les arguments, y compris les articles des parties prenantes concernées, et après avoir consulté le comité consultatif des marchés numériques, la Commission a conclu que X n'était effectivement pas éligible en tant que gatekeeper en ce qui concerne son service de réseau social en ligne".

En bref, selon l'enquête de la Commission, X n'est pas assez pertinent pour ce qui est de la manière dont les entreprises entrent en contact avec leurs clients. Mais cela aurait aussi des avantages pour X, car cela permettrait d'avoir plus d'utilisateurs, plus d'interaction et donc plus d'attractivité pour les annonceurs (payants).

La loi sur les services numériques ne met pas fin aux activités de X

Ce verdict ne concerne pas le rôle de X en tant que VLOP, abréviation de "very large online platform", c'est-à-dire plateforme en ligne de très grande taille. C'est ainsi que l'on désigne les entreprises tech qui doivent se conformer aux règles renforcées du Digital Services Act.

A la différence du DMA, le DSA se concentre sur la gestion de son contenu et de ses services. Il est prouvé qu'un VLOP doit faire de gros efforts lorsqu'il s'agit de modérer le contenu. Dans ce domaine, X a déjà fait l'objet de plusieurs critiques par le passé - la modération de contenus illégaux ou de fake news aurait été trop laxiste.

Photo d’en-tête : Shutterstock

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Depuis que j'ai découvert comment activer les deux canaux téléphoniques de la carte RNIS pour obtenir une plus grande bande passante, je bricole des réseaux numériques. Depuis que je sais parler, je travaille sur des réseaux analogiques. Un Winterthourois d'adoption au cœur rouge et bleu. 


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