La power station 4smarts 210 watts est idéale pour le bureau
Qui a dit que les chargeurs devaient être ennuyants ? Certainement pas le fabricant 4smarts, qui a transformé son chargeur Lucid GaN DIY Mode 210 watts en un joli appareil qui peut être utilisé sur un bureau.
Bonne surprise dès le début de l’essai : en déballant le chargeur 4smarts, je remarque qu’il est beaucoup plus compact que prévu. Les photos et l’emballage laissaient penser le contraire. Le boîtier mesure à peine 10 cm de large, 4 cm de haut et 8,5 cm de profondeur.
En revanche, le chargeur Lucid GaN DIY Mode pèse 450 g, ce qui est plus lourd que prévu. Mais ça ne fait rien, car il a été conçu comme une station de recharge stationnaire, par exemple pour un bureau.
Il n’a rien à cacher
Le modèle de 4smarts se distingue surtout par son boîtier avec cinq côtés en métal et une face avant en plexiglas. Elle ne permet pas de voir entièrement l’intérieur, mais seulement le circuit imprimé avec les quatre ports USB. Le tout a cependant une apparence très chic et rappelle les chargeurs de secours Sharge ou les smartphones Nothing.
La face avant est également dotée d’un écran TFT qui permet de voir combien de watts sont utilisés pour recharger l’appareil connecté et d’afficher la tension prise en charge. Pour les smartphones, par exemple, il s’agit souvent de 5 volts, contre 20 volts pour un MacBook.
Une puissance certaine, mais pas illimitée
Le chargeur Lucid GaN DIY Mode supporte 210 watts, ce qui est plus que de nombreux autres modèles. Sur plus de 3000 chargeurs dans notre boutique, seuls 20 modèles environ proposent plus de 200 watts.
Si ce modèle est si compact, c’est parce que 4smarts mise sur le nitrure de gallium (d’où la désignation GaN), un matériau semi-conducteur coûteux que l’on retrouve également sur de nombreux chargeurs haut de gamme. Le matériau cristallin est utilisé comme alternative au silicium, car il s’agit d’un excellent conducteur très résistant. Les fabricants peuvent ainsi construire des chargeurs plus petits qui chauffent moins, même à haute puissance.
Pour charger vos appareils, le chargeur offre trois ports USB-C et un USB-A. Contrairement à d’autres modèles, les 210 watts disponibles ne sont pas automatiquement répartis entre les ports. Je sélectionne l’un des trois réglages en appuyant sur une zone tactile sur le côté de l’appareil.
En mode « A », le premier port USB-C génère au maximum 100 watts, le deuxième 65 watts et le troisième 30 watts. En mode « B », la puissance est de 100 watts pour deux ports, le troisième port USB-C n’est pas actif. Le mode « C » fournit quant à lui deux fois 75 watts et une fois 45 watts. À cela s’ajoute à chaque fois le port USB-A avec un maximum de 15 watts.
L’inconvénient de ce concept : il faut penser à changer de mode en fonction des besoins de recharge. L’avantage : je maîtrise où le courant passe, ce qui me permet par exemple de recharger rapidement deux ordinateurs portables.
D’ailleurs, de telles limites existent pour tous les chargeurs : elles sont préréglées sur certains, et varient en fonction du nombre d’appareils branchés sur d’autres. Il faut alors se souvenir de schémas compliqués pour savoir quel port fournit quelle puissance et à quel moment.
Chargeur qui chauffe = portefeuille qui chauffe ?
Si je charge mon MacBook et un smartphone en même temps, le chargeur chauffe légèrement. Je mesure 45 °C au plus chaud, ce qui est tout à fait acceptable. Le fabricant promet d’ailleurs un contrôle de la température afin de pouvoir charger en toute tranquillité et d’assurer une plus longue durée de vie du chargeur.
Et pour ce qui est du prix ? Environ 150 francs ou euros pour un chargeur d’une capacité de 210 watts, on ne peut vraiment pas parler d’une bonne affaire. Le chargeur de marque Digitec à 240 watts est disponible pour 30 francs de moins. Pour ce prix, vous avez cependant un bloc noir bien moins intéressant visuellement.
Le chargeur Ugreen Nexode Desktop offre encore plus de puissance : 300 watts et cinq ports USB pour un peu plus de 200 francs. Là encore, il ne brille pas franchement par son design.
Ceux qui ont un budget plus serré (80 à 100 francs) se tourneront vers la gamme de puissance de 150 à 200 watts.
Bilan
Design et puissance au premier plan
Avec sa puissance de 210 watts, le chargeur Lucid GaN DIY Mode fait partie du haut du panier. Son design spécial lui permet de se démarquer de la concurrence. Impossible d’avoir un chargeur plus chic sur son bureau.
Mais ce bel objet n’est pas en reste sur le plan technique. Je peux définir moi-même la puissance de chaque port et l’écran mémorise ces paramètres variables. C’est un avantage si on utilise beaucoup le chargeur.
Pro
- design chic et compact
- beaucoup de puissance
- réglages individuels
- écran affichant toutes les informations
Contre
- on peut oublier de modifier les paramètres
- pas très bon marché
Les gadgets sont ma passion - qu'ils soient utilisés pour le bureau à domicile, pour le ménage, pour le sport et le divertissement ou pour la maison intelligente. Ou bien sûr aussi pour le grand hobby en dehors de la famille, à savoir la pêche.