Clock in the Box, l’horloge à assembler soi-même

Martin Jungfer

17/3/2024

Traduction: Stéphanie Klebetsanis

Cette horloge murale de la marque TFA est livrée dans une boîte qui ne laisse rien présager de son contenu. Je me suis amusé à l’assembler pour vous en fournir un compte rendu.

TFA Dostmann est surtout connu pour ses capteurs et ses instruments météorologiques, mais il a toujours vendu quelques horloges murales. Il vous faudra assembler son nouveau modèle Clock in the Box avant d’en profiter pleinement.

Malgré un diamètre de 40 cm, l’horloge est livrée en pièces détachées dans un carton d’à peine 22 x 12 x 8 cm. Voilà une idée créative et séduisante ! Cette solution, qui diminue le volume des cartons,augmente par conséquent le nombre de produits qui rentrent dans les conteneurs maritimes au départ de la Chine, où ils sont produits, direction l’Europe.

En effet, chaque emballage a un volume d’environ 2000 cm3. Si les horloges étaient déjà montées, elles ne rentreraient probablement pas dans une boîte de moins 50 cm de long et 5 cm de haut, soit un volume de 12 500 cm3. Grâce à cette stratégie, TFA économise plus de 80 % d’espace durant le transport et émet moins de CO₂ (on parle d’une réduction de quelques grammes, mais quand même).

Assemblage et finitions

L’emballage contient un mouvement, les 12 pièces enfichables en plastique et un mode d’emploi qui explique comment assembler le tout. J’aurais aussi pu utiliser le QR code fourni pour consulter une vidéo explicative, mais j’ai préféré utiliser la version papier.

J’ai saisi la pièce qui affichait le chiffre 12, puis le boîtier du mouvement. J’ai vu le mot « CLIC » imprimé sur la pointe de la pièce enfichable pour me guider. J’ai appuyé un peu trop fort, attendant que le clic se produise, en vain... Au moins, je n’ai rien cassé, et la pièce était bien en place.

J’ai assemblé les huit pièces suivantes, les unes après les autres, en moins d’une minute. Chacune est dotée d’un petit crochet au verso pour l’attacher à sa voisine.

Arrivé à la dixième pièce, j’ai dû reprendre le mode d’emploi. J’y ai lu, tant bien que mal :

On passera sur l’élégance du texte, mais j’ai compris ce que j’avais à faire. J’ai plié la pièce numéro 12 vers le haut pour pouvoir glisser dessous la 10, puis la 11. Les pièces sont faites d’un plastique assez résistant pour être légèrement plié.

Une fois toutes les pièces assemblées, j’ai cherché à les placer à équidistance du centre. Le résultat n’est pas parfait mais, si on n’y regarde pas de trop près, on n’y voit que du feu.

J’ai ensuite ajouté les aiguilles, la petite d’abord, la grande ensuite. Comme cette horloge n’a pas de trotteuse, pas de tic-tac agaçants, et son mouvement à quartz alimenté par une pile AA est presque inaudible. J’ignore d’ailleurs pourquoi la pile n’est pas fournie avec le reste de l’horloge. Une petite roue située derrière le mouvement sert à mettre l’horloge à la bonne heure.

Le design n’est pas complètement plat. Les douzepièces impriment une légère courbure vers l’arrière, et ma grande aiguille, plus longue et plus fine que sa consœur, est bombée. Ce n’est pas dramatique, mais ça fait en sorte que les aiguilles se touchent lorsqu’elles se croisent. Jusqu’à présent, ça n’a eu aucun effet sur le fonctionnement et la précision de l’horloge. Il faut dire que j’ai réussi à aplatir la grande aiguille en la plaçant sous une pile de gros livres.

Les pièces en plastique sont solides et stables. Leur couleur n’est pas tout à fait uniforme, et elles ont de petites taches, mais il faut vraiment s’y attarder pour les remarquer. Quand vous assemblez votre horloge, évitez de trop serrer les pièces les unes contre les autres, sinon vous risquez de les rayer.

Le design

Je trouve que le gris, le bleu et le beige s’harmonisent bien, mais je sais que tout le monde n’est pas de cet avis. Des goûts et des couleurs, comme on dit ! Vous pouvez aussi acheter une version monochrome bleue ou rouge pour donner une touche de couleur intéressante à votre intérieur.

Je n’aime pas le logo TFA imprimé sur la pièce qui marque 6 heures. Le fabricant aurait pu laisser son horloge « nue » faire son effet. L’acheteur pourrait mentionner la marque si on lui posait la question, et basta. C’est dommage, parce qu’avec ce gros logo, on dirait un cadeau publicitaire !

Pour terminer, j’aimerais attirer votre attention sur le designer et le responsable de la conception de cette horloge, Andreas Brückner. Il travaille depuis 25 ans au siège de l’entreprise, dans le Bade-Wurtemberg, et est atteint d’une sclérose en plaques à un stade avancé. Sa mobilité étant très réduite, il entre ses commandes dans les programmes de graphisme en faisant des mouvements de tête. Pour l’honorer, TFA fait don d’un euro à la société allemande de la sclérose en plaques pour chaque Clock in the Box vendue. C’est un pourcentage considérable pour un prix de vente de 25 francs suisses ou euros (en mars 2024).

Martin Jungfer

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Martin.Jungfer@digitecgalaxus.ch

Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport. plus

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