Conseil open source : Rescuezilla, la solution de sauvegarde polyvalente
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Conseil open source : Rescuezilla, la solution de sauvegarde polyvalente

Martin Jud
6/9/2024
Traduction: Alassane Ndiaye

Rescuezilla vous permet de sauvegarder et de restaurer des disques entiers ou des partitions individuelles. En outre, la solution de sauvegarde, qui fonctionne à partir d’une clé USB, a bien plus à offrir.

Un bon logiciel ne doit pas nécessairement coûter cher. La solution de sauvegarde Rescuezilla est un outil puissant qui fonctionne à partir d’une clé USB. Vous pouvez l’utiliser pour sauvegarder et restaurer n’importe quel système, pour Linux, macOS et Windows. Il peut vous aider à passer de Windows à Linux et à revenir en arrière si le pire se produit.

Rescuezilla est un logiciel libre qui regroupe plusieurs logiciels dans un système d’exploitation indépendant. Il fonctionne à partir d’une clé USB et est basé sur Ubuntu. Pour les sauvegardes, il utilise Clonezilla et lui offre une interface graphique. Cela signifie qu’il peut également être utilisé par les débutants et débutantes qui auraient autrement recours à Acronis True Image ou à une autre solution payante.

Installation relativement simple

La taille du Rescuezilla est d’un peu plus d’un gigaoctet, une petite clé USB suffit donc. Si vous l’avez à portée de main, téléchargez le fichier .iso de la dernière version à partir de la page de téléchargement. Utilisez ensuite un outil capable d’écrire des images système sur des supports de données USB et des cartes mémoire. Vous pouvez utiliser balenaEtcher, qui est disponible pour tous les systèmes d’exploitation courants. La procédure se passe d’explications. N’oubliez pas que toutes les données de la clé seront irrévocablement supprimées au cours du processus.

Si vous ne savez pas quelle entrée sélectionner dans le menu de démarrage, recherchez le fabricant de la clé USB. Dans mon cas, il s’agit d’Imation.
Si vous ne savez pas quelle entrée sélectionner dans le menu de démarrage, recherchez le fabricant de la clé USB. Dans mon cas, il s’agit d’Imation.
Source : Martin Jud

Une fois la clé prête, recherchez sur Internet des instructions sur la manière de démarrer votre PC à partir d’un support de stockage externe. Essayez de rechercher la marque ou le nom de l’ordinateur et « Menu de démarrage ».

Chez de nombreux fabricants, le démarrage à partir d’une clé ou d’un disque se fait en allumant le PC et en appuyant sur les touches F7, F8 ou F12 à plusieurs reprises jusqu’à ce que le menu illustré dans l’image ci-dessus apparaisse. Utilisez ensuite les touches fléchées pour sélectionner le support de stockage approprié et appuyez sur Entrée.

Tout ce qui suit est intuitif. Sélectionnez votre langue, confirmez le démarrage de l’outil, attendez quelques secondes et c’est parti.

Avantages de la solution de sauvegarde de Rescuezilla

Après le démarrage de la clé, l’application Rescuezilla s’exécute et une page de présentation s’affiche.

Que souhaitez-vous faire ? Créer une sauvegarde, une restauration ou un clone du disque ?
Que souhaitez-vous faire ? Créer une sauvegarde, une restauration ou un clone du disque ?
Source : Capture d’écran / Martin Jud

Ici, vous pouvez :

  • lancer le processus de sauvegarde (disque entier ou partitions individuelles/multiples) ;
  • restaurer les sauvegardes ;
  • cloner un lecteur ;
  • vérifier une image de sauvegarde ;
  • extraire des données d’une image de sauvegarde.

Le dernier point, l’explorateur d’images, est encore en phase bêta. Il est donc possible que l’activation et la copie de fichiers à partir d’une sauvegarde ne fonctionnent pas correctement. Il s’agit toutefois de l’une des fonctions les plus intéressantes de cet outil.

Si vous sauvegardez un disque avec Rescuezilla, la procédure est la suivante après avoir cliqué sur « Sauvegarde ».

  1. Sélectionnez le disque source que vous souhaitez sauvegarder ou à partir duquel vous souhaitez sauvegarder des partitions individuelles.
Sélectionner le lecteur source.
Sélectionner le lecteur source.
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Après avoir cliqué sur « Next », toutes les partitions du disque source sont présélectionnées à l’étape suivante. Si vous souhaitez sauvegarder l’intégralité du disque, vous pouvez cliquer directement sur « Next ». Sinon, désélectionnez d’abord tout ce qui ne doit pas être sauvegardé.
Sélectionner les partitions à sauvegarder.
Sélectionner les partitions à sauvegarder.
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Sélectionnez le lecteur cible. Dans ce cas, il est possible d’utiliser les supports de stockage internes et externes ainsi que les lecteurs réseau. Si vous disposez d’un serveur de stockage en réseau (par exemple un NAS), vous pouvez l’intégrer et enregistrer la sauvegarde directement sur celui-ci (et la restaurer à partir de là). Toutefois, selon la situation, il est plus rapide de sauvegarder d’abord sur un SSD externe et de restaurer ensuite.
Sélectionner le lecteur cible (les lecteurs réseau sont également possibles).
Sélectionner le lecteur cible (les lecteurs réseau sont également possibles).
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Sélectionnez le dossier cible. Le mien contient déjà des sauvegardes antérieures, qui s’affichent après la sélection.
Choisir le dossier cible.
Choisir le dossier cible.
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Attribuer un nom à la sauvegarde.
Donner un nom à la sauvegarde.
Donner un nom à la sauvegarde.
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Sélectionnez le format et le niveau de compression souhaités. Vous avez le choix entre gzip, zstandard, bzip2 et non compressé.
Choisir le format et le niveau de compression.
Choisir le format et le niveau de compression.
Source : Capture d’écran / Martin Jud
  1. Avant de lancer le processus de sauvegarde, Rescuezilla affiche un résumé de la configuration effectuée dans les étapes précédentes. En cliquant à nouveau sur « Next », la sauvegarde démarre.
Vérifier le résumé et lancer le processus de sauvegarde.
Vérifier le résumé et lancer le processus de sauvegarde.
Source : Capture d’écran / Martin Jud

Vous pouvez maintenant vous détendre jusqu’à la fin du processus.

En 36 minutes, Rescuezilla a écrit 210 gigaoctets sur le disque cible, un SSD externe.
En 36 minutes, Rescuezilla a écrit 210 gigaoctets sur le disque cible, un SSD externe.
Source : Capture d’écran / Martin Jud

La restauration, le clonage ou la vérification avec Rescuezilla est aussi simple que la sauvegarde. Il y a toujours des étapes claires et individuelles qui mènent au but.

Autres possibilités avec la clé USB Rescuezilla

Outre la sauvegarde, Rescuezilla offre d’autres fonctions utiles. Le système d’exploitation est intuitif. Grâce à Firefox, vous pouvez surfer sur Internet ou, comme je le fais en ce moment, taper dans l’éditeur de texte avec Mousepad.

Si vous cliquez dans le coin inférieur gauche, un menu de démarrage s’ouvre avec d’autres applications.
Si vous cliquez dans le coin inférieur gauche, un menu de démarrage s’ouvre avec d’autres applications.
Source : Capture d’écran / Martin Jud

Les autres applications les plus importantes sont :

  • GParted – un logiciel de partitionnement qui mériterait son propre conseil open source ;
  • PCMan File Manager – un explorateur de fichiers rapide et léger ;
  • [Xfce Terminal](https://gitlab.xfce.org/apps/xfce4-terminal – un émulateur de terminal léger ;
  • TestDisk – un logiciel de récupération de données (sans interface utilisateur graphique) ;
  • PhotoRec – un logiciel de récupération de photos supprimées (sans interface utilisateur graphique).

J’espère que vous avez aimé ce premier conseil open source ou qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à aimer. Je saurai alors que cela vaut la peine de présenter un autre bon logiciel libre. Si vous connaissez une alternative à Rescuezilla efficace, dites-moi tout dans les commentaires.

Photo d’en-tête : Martin Jud

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Le baiser quotidien de la muse stimule ma créativité. Si elle m’oublie, j’essaie de retrouver ma créativité en rêvant pour faire en sorte que mes rêves dévorent ma vie afin que la vie ne dévore mes rêves.


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