La Galaxy Ring de Samsung est prometteuse

Pour l’instant, on n’a que quelques images et des bribes d’informations. Cette année, Samsung lance sa bague connectée. Le fabricant coréen l’a annoncé en marge de la keynote du Samsung Galaxy S24.

Une sélection de journalistes d’agences de presse américaines ont même eu le droit de poser les yeux sur des prototypes en avant-première. Selon les dires de Lisa Eadicicco sur CNET, la bague a l’air tout à fait normale au premier coup d’œil. Elle est légèrement plus grande que les bijoux habituellement portés par les femmes. La journaliste n’a pas pu prendre de photos de la Galaxy Ring, mais elle a pu l’essayer.

Ce que l’on sait

Malgré sa taille, la bague est étonnamment légère. Les couleurs proposées sont argent, gris foncé et or. Les capteurs ne sont pas visibles de l’extérieur. Le wearable est censé collecter les mêmes données de santé qu’une montre connectée. Idéal pour les personnes qui souhaitent porter un objet connecté, mais pas au poignet.

Les données sont recueillies et analysées dans l’appli Samsung Health. Celle-ci calcule votre score de santé en prenant différents facteurs en compte, puis vous fournit des informations et des conseils concrets, notamment sur la qualité de votre sommeil et sur votre activité physique.

Les montres connectées et les autres appareils de fitness le font déjà, nous n'avons pas besoin de bague, me direz-vous. Soit. Toutefois, un million de personnes ont déjà acheté un gadget numérique pour leur doigt ne serait-ce que l’année dernière. Or, les modèles en vente actuellement proviennent de start-ups comme Oura. À partir de 300 francs suisses ou euros, ils sont certes relativement abordables, mais l’analyse des données est payante, avec un abonnement à 6 francs suisses ou euros par mois.

La voie est libre pour un Pixel ou un Apple Ring

Il faut dire que jusqu’à présent, l’avancée technologique des bagues connectées ne faisait pas la une des journaux. Le simple fait que Samsung lance un tel gadget élargit automatiquement le nombre de personnes intéressées par ce type de produit. En conséquence, le sujet devient tout de suite plus pertinent aux repas de famille.

La forme physique, la santé et le sport sont des thèmes importants, notamment chez les jeunes, qui ont souvent recours à un suivi numérique régulier. Pour ma part, j’essaye de me contenter de ce que j’ai et de ce que je suis. Néanmoins, je comprends parfaitement le potentiel que l’objet connecté représente pour d’autres personnes.

La bague peut être portée jour et nuit. Les modèles actuels doivent être rechargés une fois par semaine, tandis que les batteries des montres connectées les plus courantes ne durent pas plus de deux jours.

L’anneau est bien plus confortable à porter qu’un bracelet de montre pendant la nuit, ce qui constitue un avantage considérable pour le suivi du sommeil. De plus, les spécialistes estiment que les données obtenues sont plus précises que celles de nombreuses montres. Ces dernières doivent être portées au bon endroit et être suffisamment serrées pour que les capteurs mesurent précisément le pouls ou l’oxygène dans le sang. Et ce, toujours dans les mêmes conditions, afin d’assurer la comparabilité des données.

La Galaxy Ring a déjà sa place sur le marché et le scepticisme à son égard ne durera pas longtemps. Elle élargit l’horizon des wearables pour les années à venir. Avec un prix de base de 200 ou 300 francs suisses ou euros, de tels bijoux de technologie ont plus de chances de devenir des produits de masse que le Vision Pro d’Apple, dix fois plus cher. Je suis prêt à parier que les Pixel Ring et Apple Ring ne se feront pas attendre bien longtemps.