À vos oreilles, prêts, partez : les écouteurs de course Shokz à l’essai
Test de produit

À vos oreilles, prêts, partez : les écouteurs de course Shokz à l’essai

Jusqu’à présent, je n’avais pas l’habitude de faire mon jogging en musique. Mais ça, c’était avant de découvrir les écouteurs « OpenRun Pro » de Shokz, dotés de la technologie de conduction osseuse. Je vais maintenant pouvoir écouter de la musique sans perdre la perception de mon environnement. J’ai hâte.

La musique et le mouvement vont de pair. Quoi de plus motivant que de courir, faire du vélo ou soulever des poids en rythme ? La musique agit en effet comme une sorte de dopant mental et peut améliorer les performances sportives. Et pourtant, j’effectue la plupart de mes séances de sport sans.

Mon excuse explication : les écouteurs intra-auriculaires finissent souvent par exercer une pression désagréable. Et j’ai toujours l’impression qu’ils pourraient facilement tomber. Mais mon principal argument contre les écouteurs intra-auriculaires, c’est que je ne perçois plus bien mon environnement. Or, grâce à la technologie de conduction osseuse des Shokz, anciennement AfterShokz, cela n’est plus un souci.

Shokz OpenRun Pro (pas de réduction du bruit, 10 h, Sans fil)
EUR149,–

Shokz OpenRun Pro

pas de réduction du bruit, 10 h, Sans fil

Shokz OpenRun Pro (pas de réduction du bruit, 10 h, Sans fil)
Écouteurs
EUR149,–

Shokz OpenRun Pro

pas de réduction du bruit, 10 h, Sans fil

Comment fonctionne la technologie de conduction osseuse ?

En temps normal, les ondes sonores atteignent le tympan via le conduit auditif, où elles déclenchent des vibrations qui sont ensuite transformées en sons par le cerveau. Les écouteurs Shokz, eux, utilisent le principe de la conduction osseuse. Les ondes sonores sont transmises directement à l’oreille interne via la pommette, puis sont transmises au cerveau via les nerfs auditifs. Avec les écouteurs à conduction osseuse, vous n’avez donc rien dans les oreilles et votre conduit auditif continue à percevoir les bruits environnants.

Première impression

Avec un poids de 29 g, les « OpenRun Pro » sont très légers et semblent de grande qualité. Le fait que les écouteurs soient reliés par un arceau derrière la tête me semble être une bonne idée, moins de risques de les perdre en courant. L’utilisation est simple : le bouton de réglage du volume sert également de bouton marche/arrêt, mais sa petite taille le rend un peu compliqué à trouver. On s’y fait cependant très vite, c’est une question d’habitude.

Le bouton d’allumage est un peu petit, mais aujourd’hui je peux même le trouver avec les mains froides.
Le bouton d’allumage est un peu petit, mais aujourd’hui je peux même le trouver avec les mains froides.
Source : Siri Schubert

Lorsque j’allume les écouteurs, une voix agréable m’accueille : « Welcome to Shokz. Battery high. Connected. » Parfait. Pour ce qui est du couplage via Bluetooth avec mon iPhone, je n’en ai jamais connu de plus rapide. Allumer, et c’est réglé. Et une fois que les écouteurs ont été connectés, l’iPhone les reconnaîtra à chaque fois. Lorsque je les éteins, la jolie voix Shokz me dit « Power off ». Personnellement, je trouve cela utile, car il m’est souvent arrivé de laisser mes écouteurs allumés après une séance de sport et de m’énerver parce que leur batterie était vide lors de la prochaine séance.

Tant que nous sommes sur le sujet, la batterie des « OpenRun Pro » brille par ses 10 heures d’autonomie. La fonction de charge rapide les rend vraiment utiles pour les coureuses spontanées comme moi. Je peux recharger rapidement mes écouteurs pendant que je me change et que je lace mes chaussures. 5 minutes de charge équivalent à 90 minutes d’autonomie, amplement suffisant pour une petite course.

Le câble de recharge magnétique est pratique, à condition de ne pas l’oublier ou le perdre.
Le câble de recharge magnétique est pratique, à condition de ne pas l’oublier ou le perdre.
Source : Siri Schubert

Les écouteurs se rechargent à l’aide du câble magnétique fourni. Pratique, car il suffit juste de les brancher. L’inconvénient, c’est que ça fait un câble de plus à emporter avec soi. En effet, impossible d’utiliser les câbles USB-C que nous avons tous. Et sans le câble magnétique, même la meilleure des recharges rapides ne servira à rien.

Outre les boutons combinés marche/arrêt et réglage du volume, il y a également un bouton multifonctionnel sur le côté extérieur gauche des écouteurs. Il permet de répondre aux appels et de passer d’une chanson à l’autre.

Les écouteurs ont un indice d’étanchéité IP55 et résistent donc à la sueur et à la pluie, mais pas aux immersions. Pour la natation, Shokz a développé les écouteurs « OpenSwim » que je testerai plus tard.

Shokz OpenSwim (8 h, Sans fil)
EUR179,–

Shokz OpenSwim

8 h, Sans fil

Shokz OpenSwim (8 h, Sans fil)
Écouteurs
EUR179,–

Shokz OpenSwim

8 h, Sans fil

Une sensation agréable quand je cours

En attendant, je teste les écouteurs en courant sous la neige, sous la pluie et par temps sec, avec un bonnet, un bandeau et tête nue. Après les avoir portés pendant des courses longues et lentes d’endurance de base, des courses d’allure et des intervalles de sprint, je peux affirmer qu’on ne les sent pas. Une fois en place, pas de pression ni de glissement : ils se font complètement oublier.

Ils sont si légers que j’ai carrément oublié que je portais des écouteurs au bout de quelques mètres. Ils restent bien en place, même quand je prends de la vitesse. Ça constitue un véritable avantage par rapport à mes écouteurs intra-auriculaires. Les « OpenRun Pro » existent en taille standard et mini et ne sont pas réglables. La version standard, que j’ai essayée, est parfaitement ajustée. Je ne saurais cependant pas dire si c’est parce que j’ai une forme de tête moyenne ou parce que le design fonctionne vraiment.

Le casque OpenRun Pro me motive à courir par temps froid et peut être porté sous un bonnet.
Le casque OpenRun Pro me motive à courir par temps froid et peut être porté sous un bonnet.
Source : Siri Schubert

Les limites des Shokz

Peut-être vous demandez-vous pourquoi je tiens absolument à entendre les bruits environnants lorsque je cours. À dire vrai, lorsque je fais du sport en plein air, je ne veux pas être coupée de mon environnement. J’aime entendre le rythme de mes pas et le bruissement du ruisseau. Lorsque je fais mon jogging dans l’obscurité, comme c’est souvent le cas en automne et en hiver, je veux entendre ce qui se passe autour de moi et surtout derrière moi. Et dans la rue, pouvoir percevoir les bruits de la circulation même avec des écouteurs me permet d’être plus en sécurité. Mais c’est là que les « OpenRun Pro » atteignent leurs limites : lorsque je cours dans la rue sous la pluie, je n’entends pratiquement plus rien de ma musique à volume moyen. C’est peut-être mieux ainsi, car percevoir les véhicules qui s’approchent est plus important pour moi que d’écouter de la musique.

Et le son ?

Si je dois écouter de la musique en courant, autant que ce soit une musique qui m’aide à améliorer mes performances. Depuis quelque temps, je travaille à augmenter ma cadence, c’est-à-dire mon nombre de pas par minute, afin de pouvoir courir de manière plus économique et de consommer moins d’oxygène et d’énergie à la même vitesse. J’ai donc téléchargé sur mon iPhone un entraînement guidé avec une musique de 160 à 170 battements par minute. J’ai été très surprise par la qualité du son : les basses sont parfaitement audibles et les moyennes fréquences sont tout aussi claires. Sur mes anciens (et aujourd’hui dépassés) écouteurs à conduction osseuse MP3 Finis que je portais pour nager, les basses étaient quasiment inexistantes et le son était globalement plat. Si les « OpenRun Pro » rendent si bien les basses, c’est grâce à la technologie « Shokz Turbo Pitch », comme me l’explique la notice. Peu importe le nom, ça fonctionne. Et mes pieds ont bien suivi le rythme.

Pour une longue course, je décide de lancer un livre audio. La voix du narrateur sonne tout à fait naturelle, pas du tout creuse. Là encore, je suis totalement convaincue par la qualité du son. Cette dernière est d’ailleurs réglable sur l’application avec deux paramètres d’égaliseur. Personnellement, je n’ai pas l’oreille assez fine pour que cela m’apporte une valeur ajoutée. Sans oublier que nous avons affaire à des écouteurs de sport conçus pour entendre les bruits ambiants en plus de la musique, et qui ne s’adressent donc pas à ceux qui recherchent une qualité sonore irréprochable. Mais pour écouter de la musique en faisant du sport, se motiver et améliorer sa cadence de marche, les « Open RunPro » sont un bon choix.

Conclusion : désormais, je cours en musique

Les « OpenRun Pro » sont parfaits pour courir sur les chemins de campagne et de forêt. Je me sens moins isolée de mon environnement qu’avec des écouteurs intra-auriculaires et j’entends bien les chiens, les cyclistes ou, occasionnellement, les voitures qui s’approchent par-derrière. Quant à la technologie de conduction osseuse, elle fait en sorte que le son, d’une très bonne qualité pour un casque de sport, se propage agréablement. Ces écouteurs m’ont entièrement convaincue et j’ai hâte de tester d’autres modèles de la gamme « Open » de Shokz, comme les OpenFit et les OpenSwim.

Photo d’en-tête : Siri Schubert

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Plongeuse scientifique, instructrice de SUP, guide de montagne... même si les lacs, les rivières et les mers sont mes terrains de jeu favoris, je ne me laisse pas porter par le courant, car j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. J'aime aussi prendre de la hauteur et changer de perspective en volant avec des drones et en faisant du trail. 


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