Apple Watch Series 8
41 mm, Aluminium, Taille unique
L’Apple Watch est considérée comme la meilleure montre connectée du marché. C’est aussi mon avis après quatre semaines d’essai comparatif avec la Pixel Watch. Mais les différences sont moins grandes que je ne le croyais.
En tant qu’utilisateur de longue date de Wear OS, je me suis toujours demandé si l’Apple Watch méritait sa réputation. Avec 30 % de parts de marché, celle-ci a plusieurs longueurs d’avance sa plus proche concurrente, proposée par Samsung. Et voilà que Google se lance dans la course avec la Pixel Watch. Comme pour les smartphones Pixel, le logiciel et le matériel proviennent du même endroit. Élément souvent cité côté Apple pour justifier le succès de l’entreprise. Il est donc grand temps de mettre la montre officielle de Google en concurrence avec la leader du marché. J’ai comparé l’Apple Watch Series 8 et la Pixel Watch pendant quatre semaines. Voici la conclusion que j’en tire, en passant par les évaluations intermédiaires de chaque catégorie.
En matière de choix, l’Apple Watch est devant. En plus du modèle standard, il existe l’Apple Watch SE, moins chère, et l’Apple Watch Ultra, plus onéreuse. La Series 8 normale propose les tailles de 41 mm et 45 mm. Le boîtier est disponible en aluminium ou en acier inoxydable et en sept couleurs différentes. De plus, il existe un nombre presque infini de bracelets compatibles si vous ne vous cantonnez pas aux bracelets Apple.
La Pixel Watch, en revanche, n’existe qu’en 41 mm, avec un boîtier en acier inoxydable et quatre couleurs. Google vous donne le choix entre 16 bracelets. Le nombre d’alternatives croît, mais reste encore loin derrière Apple.
C’est bien connu : le design est une affaire de goût. Avec un boîtier noir et un bracelet noir, les deux montres n’ont rien de spécial. Je préfère l’apparence de la Pixel Watch, notamment grâce à son écran arrondi. Le fait qu’il soit entouré de bordures relativement larges ne me dérange pas, car celles-ci s’intègrent parfaitement dans le design général. La forme carrée d’Apple est en revanche plus fonctionnelle, nous y reviendrons plus tard.
Visuellement, la fixation du bracelet est meilleure sur la Pixel Watch. On a l’impression qu’il fusionne avec la montre. En revanche, on notera l’absence d’un clic satisfaisant, présent sur l’Apple Watch. Le changement se fait en quelques secondes pour les deux montres.
La finition des deux montres est impeccable. Sur l’Apple Watch, la couronne semble un peu plus robuste et l’écran est mieux protégé grâce au verre saphir. En revanche, avec ses 36 grammes, la Pixel Watch est plus légère de plus de six grammes que la version en acier inoxydable de la montre d’Apple.
Match nul sur cette manche, un demi-point chacune : 0,5 - 0,5
Déballer la montre, la poser à côté du smartphone et un message s’affiche pour me demander si je veux configurer la montre. Je n’en attendais pas moins. Cela vaut pour l’Apple Watch comme pour la Pixel Watch. Pour cette dernière, le smartphone doit disposer du Fast Pair, ce qui n’est pas un problème pour la plupart des smartphones Android. À l’époque, je devais encore connecter manuellement la Galaxy Watch 4.
Le fait que les trois applications nécessaires à la configuration soient préinstallées sur l’iPhone accélère le processus avec l’Apple Watch. Même avec mon smartphone Pixel 7, je dois d’abord télécharger l’application Fitbit et l’application Pixel Watch depuis le Play Store. Comme Google aime par ailleurs préinstaller ses propres services, je ne comprends pas cette exception.
En outre, les deux montres connectées téléchargent automatiquement, si nécessaire, toutes les applications que j’ai sur mon smartphone, pour autant qu’il en existe une version montre.
Un point pour l’Apple Watch : 1,5 - 0,5 pour Apple
La Pixel Watch se distingue des autres montres Wear OS avec son menu déroulant adapté. Son utilisation est étonnamment similaire à celle de l’Apple Watch. En appuyant sur la couronne, j’accède à la liste des applications, que je peux faire défiler en appuyant sur l’écran tactile ou en tournant la couronne. Si je presse la couronne deux fois, Google Pay démarre, comme Apply Pay. L’Apple Watch affiche ici mes cartes de crédit et mes cartes de fidélité. C’est ce qui manque actuellement à Google Pay, bien que les cartes soient présentes sur le smartphone. Je peux revenir en arrière avec la Pixel Watch en faisant défiler tactilement de gauche à droite. Chez Apple, je dois cliquer sur un menu pour cela.
En faisant glisser l’affichage de la Pixel Watch de haut en bas, j’accède aux paramètres rapides comme les modes avion et « Ne pas déranger ». En allant de bas en haut, je vois mes notifications. Sur l’Apple Watch, les menus sont dans l’autre sens. Bien que je puisse modifier le contenu ainsi que la disposition des paramètres sur n’importe quel smartphone Android depuis des années, ce n’est pas possible sur la Pixel Watch, alors que ça l’est sur l’Apple Watch. C’est le monde à l’envers.
Sur la Pixel Watch, je peux aussi faire défiler vers la gauche ou la droite pour faire accéder aux « cartes ». Ce sont des écrans d’information configurables qui m’indiquent les pas, le pouls, la météo ou les rendez-vous. Avec le même mouvement, je peux changer l’écran d’accueil sur l’Apple Watch. Je fais de même sur la Pixel Watch en appuyant longuement sur l’écran d’accueil. La montre de Google exploite mieux les possibilités d’interaction.
Ensuite, il y a encore un bouton au-dessus et un autre au-dessous de la couronne. Je les utilise tellement peu souvent que ce n’est qu’en rédigeant l’essai que j’ai de nouveau pensé à eux. Sur la Pixel Watch, ils me permettent d’ouvrir les dernières applications ou de lancer Google Assistant en appuyant longuement. Pour ce qui est de l’Apple Watch, j’y vois également les dernières applications utilisées. En appuyant longtemps, je peux composer le numéro d’urgence. Mais alors que sur l’Apple Watch, je peux aussi transformer le bouton en raccourci pour accéder à une appli, sur la Pixel Watch, les fonctions sont fixes. Même la Galaxy Watch offre plus de flexibilité.
Sur le plan de la performance, les montres sont ex æquo. Malgré le processeur Exynos vieillissant de la Pixel Watch, tout fonctionne de manière fluide. L’haptique est également bonne avec les deux montres. La Pixel Watch vibre de multiples façons, ce qui la rend nettement plus élégante que toutes les montres Android que j’ai testées jusqu’à présent. L’Apple Watch présente néanmoins un éventail haptique un peu plus large. Même après un mois, je n’arrive pas à distinguer la symphonie des différents modèles de vibrations et je sais rarement ce que les montres veulent me dire.
Partage du point : 2,0 - 1,0 pour Apple
Je vous ai prévenus, les deux montres ne fonctionnent qu’en combinaison avec leurs applications de smartphones respectives. Chez Apple, il s’agit des applications Watch, Fitness et Health. Chez Google, j’ai besoin de l’application Watch et de l’application Fitbit. Apple a certes une application de plus et Health et Fitness pourraient certainement être regroupées, mais elles sont plus complètes.
Watch est l’application principale qui me permet d’effectuer pratiquement tous les réglages de la montre confortablement sur le grand écran de mon smartphone. Il s’agit notamment de l’installation d’applications, de la configuration de l’écran d’accueil, des paramètres de notification et des mises à jour. L’application Watch d’Apple est clairement plus puissante et je peux même personnaliser certaines applications. C’est exemplaire. Mais l’application de Google offre également les fonctions les plus importantes.
Dès que je veux savoir quelque chose sur ma forme physique, je passe à l’application Fitbit employée par Google ou à l’application Fitness ou Health d’Apple. Google a certes sa propre application de fitness avec Google Fit, mais celle-ci n’est pas nécessaire. Fitbit enregistre toutes les activités, les entraînements et les cycles de sommeil. Apple collecte les données des activités sportives dans l’application Fitness, et les pas, le pouls et le sommeil dans l’application Health. Je ne comprends pas vraiment cette séparation, car dans les deux applications, l’un des trois points de menu est consacré au partage d’activités. Je pinaille, je sais. On peut faire confiance à Apple pour concevoir des applis.
Un point pour l’Apple Watch : 3,0 - 1,0 pour Apple
L’Apple Watch et la Pixel Watch possèdent d’emblée un assortiment généreux de différents écrans d’accueil. S’y ajoutent d’innombrables créations de fabricants tiers, Wear OS ayant ici une longueur d’avance. La qualité varie toutefois de manière drastique. C’est pourquoi je reste généralement sur ceux qui sont préinstallés. Je préfère ceux qui m’indiquent les informations les plus importantes comme l’heure, la date, la météo et mes pas en un coup d’œil. En outre, je veux pouvoir accéder à certaines choses, comme mes cartes de fidélité, directement depuis l’écran d’accueil de la montre. Sur les deux montres, l’écran d’accueil présente des boutons configurables. J’alloue un d’entre eux à Stocard. L’application gère mes cartes Cumulus, de cinéma et de bibliothèque. D’une simple touche du doigt, j’accède à mes codes-barres.
Match nul : 3,5 - 1,5 pour Apple
J’ai limité mon test aux trois premiers services cités ci-dessus. Dans les deux cas, je peux choisir parmi de nombreuses disciplines sportives. Selon l’activité, le pouls, les calories brûlées, la fréquence cardiaque et la vitesse sont affichés pendant l’entraînement. Jusqu’ici, rien de spécial. Je ne comprends pas pourquoi Fitbit n’affiche pas la fréquence cardiaque pendant la course à pied. Non pas que je m’entraîne personnellement avec, mais dans la plupart des autres entraînements, je peux voir ma fréquence cardiaque. Ce qui me plaît sur l’Apple Watch, c’est qu’un swipe vers la gauche me permet d’accéder directement aux commandes de la musique.
Un avantage théorique de l’Apple Watch est l’enregistrement automatique des entraînements. La montre est censée reconnaître le début et la fin de l’activité toute seule. Cette fonctionnalité est trop peu fiable. Souvent, la montre démarre l’entraînement trop tard ou détecte le mauvais type de sport. La fin de l’entraînement est plus systématique, ce qui est utile quand j’oublie de le faire. Mais en général, ça fonctionne mieux quand je fais tout manuellement. C’est pourquoi cette fonction ne me manque pas sur la Pixel Watch.
Les anneaux d’activité de l’Apple Watch ne me manqueront pas non plus à la fin de ce test. J’ai entendu à maintes reprises à quel point il est motivant de fermer ces anneaux. Ils sont l’équivalent des accomplissements Apple dans les jeux. Je reçois des récompenses pour avoir atteint différents objectifs en matière de mouvement et d’activité. J’ai peu d’affection pour les accomplissements et les récompenses tirés tout droit d'un jeu vidéo et pour les animations de l’Apple Watch qui me rappellent les jeux mobiles gratuits. Un gadget sympa, mais pas pour moi.
Le capteur de pouls mérite d’être mentionné. J’ai comparé les deux montres avec mon vélo elliptique en combinaison avec une ceinture thoracique. Le Pixel Watch comme l’Apple Watch s’écartent d’environ cinq battements par minute ou plus des valeurs de la ceinture thoracique. Bizarrement, une montre est toujours en dessous et l’autre au-dessus, ce qui donne lieu à une différence importante après plusieurs minutes. Lors de l’entraînement de boxe, les deux montres étaient généralement d’accord, mais lors de ma course à pied et ma séance de vélo elliptique, elles avaient jusqu’à 20 battements d’écart. Par rapport à la ceinture thoracique, il arrive que l’Apple Watch se trompe de dix battements par minute. Mais ce n’est rien par rapport à la Pixel Watch, qui compte jusqu’à 30 battements en trop. Si vous souhaitez vous entraîner sérieusement, les deux montres ne vous conviendront donc que moyennement.
La Pixel Watch est aussi clairement à la traîne en matière de mesure de la température. Elle ne peut donc pas indiquer le cycle menstruel comme l’Apple Watch.
Encore un point pour l’Apple Watch : 4,5 - 1,5
Les deux montres me permettent de documenter mon sommeil. Le mode sommeil leur évite d’éblouir ma compagne ou moi-même en pleine nuit. L’Apple Watch l’active d’elle-même si elle est configurée sur l’iPhone. C’est pratique si je me couche ou me lève toujours à la même heure. Si je veux faire la grasse matinée, je dois activer manuellement le mode sommeil. C’est néanmoins mieux pensé qu’avec la Pixel 7 qui ne dispose pas de mode sommeil automatique, même quand la montre est synchronisée avec le téléphone. Chaque soir, je dois faire défiler rapidement mes accès rapides et appuyer sur l’icône en demi-lune.
Pour le suivi du sommeil à proprement parler, la Pixel Watch remporte clairement la manche grâce à Fitbit. D’une part, Fitbit évalue les données de manière plus détaillée, me compare à mon groupe d’âge, affiche mes données mensuelles et mesure la saturation en oxygène de mon sang. Les données sont expliquées simplement sur la même page. Je suis surpris par le manque de précision de l’Apple Watch dans le suivi du sommeil. Les informations données sur mes phases d’éveil tombent régulièrement à côté de la plaque. Il m’arrive de me tourner et de me retourner dans mon lit pendant plus d’une heure pour qu’au matin, on m’atteste un sommeil sain avec zéro minute d’éveil. La Pixel Watch est vraiment plus précise avec une heure et 17 minutes d’éveil. Pour cette nuit-là, Fitbit n’a donc obtenu qu’un score de 64 pour cent de sommeil. Fitbit est également le seul à proposer les profils de sommeil. Ceux-ci sont créés quand on porte la montre au moins 14 fois d’affilée au lit. Apparemment, je suis réglé comme une horloge. J’ai une heure de coucher fixe et que je tombe rapidement dans un sommeil profond, mais que je n’ai que de courtes phases de sommeil paradoxal.
Cependant, certaines fonctions de fitness et de sommeil sont payantes, chez Fitbit. Trois mois sont gratuits, puis je dois mettre la main à la poche pour savoir quels talents de dormeur sommeillent en moi. Neuf euros par mois ou 80 euros par an, c’est cher payé. Même l’historique du sommeil n’est visible qu'aux abonnés. Dommage, alors que de nombreux concurrents proposent des produits similaires gratuitement. Mais même sans abonnement payant, le suivi du sommeil est meilleur que sur l’Apple Watch.
Encore un point pour la Pixel Watch : 4,5 - 2,5 pour Apple
Dans le domaine des notifications, les deux montres sont sur un pied d’égalité. Dès que ça vibre, je peux tourner le poignet vers moi et le message ou l’e-mail s’ouvre, à condition que l’affichage permanent et la fonction « tourner pour réveiller » soient activés. C’est intuitif et cela permet de gagner du temps. Consulter rapidement les messages manqués en défilant de haut en bas ou de bas en haut se fait tout aussi naturellement. L’Apple Watch peut afficher un peu plus de texte sur son écran carré que la Pixel Watch ronde. Mais cela ne fait pas une grande différence.
Les deux systèmes comprennent également que les notifications sur le smartphone doivent disparaître si je clique sur la montre. L’Apple Watch semble un peu plus intelligente parce qu’elle se manifeste plus souvent. Elle me dit quand la batterie est faible avant la nuit. Le matin, elle me propose un aperçu de ce que j’ai manqué pendant la nuit. De plus, l’iPhone m’informe dès que la montre est chargée. Avec la Pixel Watch, je dois chercher soit dans l’appli Watch, soit dans le menu Bluetooth de mon Pixel 7.
Score d’égalité pour cette manche : 5,0 - 3,0
Apple annonce une autonomie de la batterie pouvant atteindre 18 heures. Google promet jusqu’à 24 heures. Lors de l’essai, les deux montres tiennent à peu près aussi longtemps l’une que l’autre. L’Apple Watch a une autonomie légèrement plus longue, mais la Pixel Watch se charge nettement plus rapidement. La montre de Google a besoin de 80 minutes et celle d’Apple de 120 minutes pour une charge complète.
Si je retire les montres de leur station de charge à huit heures du matin pour les porter une jounée, elles ont encore entre 30 et 40 pour cent de batterie à dix heures et demie du soir. Ce niveau de batterie suffit tout juste pour une nuit de sommeil. Mon utilisation comprend une séance de sport d’une heure, la lecture de divers messages, le contrôle de la musique et toutes les fonctions de confort activées comme l’écran toujours activé. Cette autonomie se place dans la norme des montres connectées actuellement sur le marché.
Score d’égalité ici aussi : 5,5 - 3,5 pour l’Apple Watch
Google s’efforce de relancer l’écosystème Wear OS, resté inactif pendant des années. En ce qui concerne les applis, le retard est tangible. Sur l’Apple Watch, il y a plus d’applications et elles sont souvent plus élaborées. Stocard, par exemple, présente les codes-barres de mes cartes de fidélité de façon plus précise et plus lisible. Ça m’est utile pour ne pas passer la montre trois fois devant le lecteur avant de me rendre compte que c’est la mauvaise carte. Avec la Pixel Watch, il arrive de temps en temps que le code-barre ne soit pas reconnu et que je doive recourir au scanner à main. Typique Android.
Google Podcast n’est actuellement pas disponible pour les montres connectées. Cela ne me dérangerait pas si mon application préférée, Pocketcasts, était disponible. Mais je ne la retrouve que sur l’Apple Watch.
Celle-ci me permet également d’envoyer des messages vocaux Whatsapp. La Pixel Watch me propose uniquement de dicter des messages texte.
Les applis signées de Google sont en revanche souvent meilleures sur Wear OS. Ainsi, je peux répondre à des e-mails sur Gmail, les supprimer ou les archiver. Sur l’Apple Watch, je peux seulement les lire ou les archiver.
L’assistant Google est considéré comme meilleur que Siri d’Apple. Pour l’utilisation limitée que j’en ai, autrement dit pour les minuteurs et les rappels, les deux suffisent amplement. Et les deux ont des ratés et ne me comprennent parfois pas.
Un point pour l’Apple Watch : 6,5 - 3,5
Sur le papier, l’Apple Watch est clairement meilleure que la Pixel Watch avec quatre victoires, une défaite et cinq matchs nuls : elle propose plus de versions différentes ; le choix d’applications est plus large et la plupart des applications sont mieux optimisées ; elle communique mieux avec le smartphone et inversement via l’application Watch ; l’Apple Watch reconnaît automatiquement les séances d’entraînement et, grâce au capteur de température, elle peut également enregistrer les cycles menstruels. J’ai même plus d’options de personnalisation des menus, de mes accès rapides et de la touche latérale, ce qui est tout du moins atypique quand on compare un produit Apple.
Ce n’est que pour le suivi du sommeil que la victoire revient clairement à la Pixel Watch. La montre de Google prend la main grâce à l’intégration de Fitbit. Les mesures sont plus précises et plus détaillées. Mais pour moi, le suivi du sommeil reste un gadget. Je sais reconnaître si j’ai bien dormi sans demander l’avis d’une montre. Si j’ai des problèmes de sommeil, je vais à la clinique du sommeil. En outre, il est agaçant de porter une montre en dormant et guère pratique, car elle doit alors être placée sur le dock de chargement dès le réveil pour compenser.
En y regardant de plus près, les deux montres ne sont pas si différentes l’une de l’autre. L’Apple Watch fait beaucoup de choses un peu mieux et elle est la plus mature des deux. Mais le peu de progrès est ce qui me surprend. Dans l’utilisation quotidienne, je trouve que la Pixel Watch est à la hauteur. Je n’ai pas besoin du suivi des menstruations pour des raisons évidentes, le suivi automatique de l’entraînement n’est pas toujours pratique et au vu des alternatives possibles, les applis manquantes comme Pocketcasts ne sont pas la fin du monde.
L’Apple Watch comme la Pixel Watch sont des compagnons fidèles pour le poignet. Mais en raison de leurs petites batteries et de leurs capteurs un peu trop imprécis, elles restent des gadgets ludiques. Moi, je les aime bien quand même. La Pixel Watch restera à mon poignet et en tant qu’utilisateur d’Android, j’arbore joyeusement ma montre presque aussi bonne que la détentrice du titre de l’écosystème Apple.
Apple Watch Series 8
41 mm, Aluminium, Taille unique
Google Pixel Watch
41 mm, Acier inoxydable, WLAN uniquement, Taille unique
En tant que fou de jeu et de gadgets, je suis dans mon élément chez digitec et Galaxus. Quand je ne suis pas comme Tim Taylor à bidouiller mon PC ou en train de parler de jeux dans mon Podcast http://www.onemorelevel.ch, j’aime bien me poser sur mon biclou et trouver quelques bons trails. Je comble mes besoins culturels avec une petite mousse et des conversations profondes lors des matchs souvent très frustrants du FC Winterthour.