Panasonic SD-YR2550
Pain maison : le test de la machine à pain de Panasonic
Mi-machine à pain, mi-mélangeur de pâte, j’ai l’embarras du choix avec ce gadget de cuisine. Puis-je faire du pain plus vite et mieux avec cet appareil ? Je l’ai essayé.
L’odeur du pain cuit devrait me réveiller chaque dimanche à neuf heures. Au lieu de cela, je suis réveillée à cinq heures du matin par le bruit de la machine à pain et je réalise alors que même Panasonic (inventeur de la machine à pain dans les années 80) n’a pas encore inventé le silencieux pour cet appareil. J’ai en outre le sommeil léger. Néanmoins, j’ai eu un coup de cœur pour dernière version portant le nom tarabiscoté de SD-YR2550.
Qu’est-ce qui le distingue de son prédécesseur SD-ZB2502BXA? Mode de saisie manuelle pour la fabrication de la pâte. Je l’utilise pour déterminer moi-même les temps de pétrissage et le levage requis pour mes recettes. Après le pétrissage et la fermentation, je travaille la pâte à la main pour en faire une tresse, un rouleau ou une baguette et je la fais cuire au four plutôt qu’à la machine. La machine convient même à notre élitiste du pain Simon, qui peut travailler une pâte pendant trois jours.
Première impression
En plus de la machine à pain, le prix comprend un moule amovible en aluminium antiadhésif, deux crochets à pâte (un normal et un spécial pour la farine de seigle collant), qui pétrissent à partir du bas, un gobelet à levain avec couvercle, une cuillère à mesurer, une cuillère à levain et les recettes indiquées dans le manuel d’instructions. Il est dommage qu’ils ne soient pas illustrés. Cet ajout rendrait la préparation encore meilleure.
La machine à pain en acier inoxydable est encombrante et lourde. Vous devez lui trouver une place fixe sur votre étagère. Elle est moins haute que son prédécesseur. Dans les cuisines comme la mienne, j’ai des armoires murales au-dessus du rangement, c’est une nécessité. Lorsque le couvercle est ouvert, la machine atteint 55 centimètres. Un mot rapide sur l’assemblage : au-dessus du boîtier de cuisson proprement dit se trouve une étagère intermédiaire contenant un distributeur de levure et un distributeur de raisins secs et de noix, semblables aux compartiments pour l’assouplissant et la poudre dans une machine à laver. La machine ajoute ces ingrédients dans le moule à pain vers la fin du processus de pétrissage, contrôlé par une minuterie. De cette façon, la pâte lève de façon optimale.
Pour le prix, j’aurais aimé un affichage plus moderne. Il m’indique la phase du programme, le temps restant, le niveau de brunissement souhaité et la taille du pain. Je trouve aussi que la solution avec les autocollants de langue est démodée : l’aperçu du programme est rédigé en anglais. Je peux coller l’autocollant en allemand par-dessus si nécessaire.
Au niveau du programme, je suis comblée : 31 programmes différents sont disponibles pour les pains blancs, de seigle ou mixtes ainsi que pour les gâteaux, la pâte et les pâtes. Les personnes intolérantes au gluten peuvent sélectionner les programmes de produits de boulangerie sans gluten. Selon le fabricant, la machine « sait comment traiter les ingrédients sans gluten. En cuisant le pain avec la chaleur résiduelle, le pain est tout sauf sec. »
Le principe
À l’intérieur de la machine à pain se trouve un moule en forme de boîte avec un crochet à pâte intégré sur le fond. Mon seul travail consiste à mettre les ingrédients dans l’ordre dans le moule, à verser la levure sèche dans le distributeur spécial et à sélectionner le programme souhaité. Pour la plupart des recettes, je peux déterminer moi-même le degré de brunissement (clair, moyen, foncé) et la taille du pain (moyen, grand, extra grand à 1,1 kilo maximum). Pour m’habituer à la machine, je commence par un « pain blanc rapide ». Ajoutez les ingrédients, sélectionnez le programme et la machine démarre. Je dois ensuite attendre entre deux et cinq heures. Le bon pain prend du temps, même un distributeur automatique ne peut rien y changer.
Dès que le pain est prêt, la machine émet huit bips si fort que je les entends depuis la pièce voisine. Pour éviter que le pain ne continue à cuire dans l’enveloppe chaude ou ne devienne détrempé à cause de la condensation, je soulève immédiatement le moule chaud par sa poignée chaude et bascule le pain sur une grille de refroidissement. À l’exception du pain au levain, que je dois secouer avec force pour la sortie du moule, tous les pains et gâteaux peuvent se retirer sans problème.
Mon deuxième pain me réveillera avec son parfum. C’est la raison pour laquelle je prépare un pain complet avant d’aller me coucher et je règle la minuterie (jusqu’à 13 heures à l’avance au maximum) pour que le pain soit prêt à huit heures. Malheureusement, mon sommeil léger n’a pas disparu par magie : je suis réveillée à cinq heures du matin par le bruit du distributeur de levure. Le brouhaha ne dure même pas une minute, mais ça suffit pour me sortir des bras de Morphée. Dommage, car à part le distributeur de levure et de noix-raisins, la machine est relativement silencieuse en utilisation.
Mon coup de cœur se porte sur le programme de pain au levain. Pour le faire, je dois d’abord préparer un mélange spécial. La machine dispose de tous les outils nécessaires : je mélange la farine de seigle Type 550 avec du sel, du yaourt, de l’eau et de la levure sèche dans un gobelet approprié, je ferme le couvercle et je mets le gobelet dans la machine pendant 24 heures. Je peux conserver la culture de levain au réfrigérateur pendant une semaine si nécessaire. Vu que je suis encore à fond dans la processus de la cuisine, j’ajoute les autres ingrédients et j’enclenche le mode pain au levain. Après cinq heures d’attente, le moment est enfin venu : mon premier pain au levain fait maison est prêt. J’ai été convaincue par son goût légèrement acide et son intérieur juteux et moelleux.
Tous les programmes ne consistent pas simplement à mettre en marche et à vaquer à ses occupations. Pour le bain brioché, je dois par exemple ajouter 80 grammes de beurre à la pâte après environ 55 minutes. La machine me le rappelle en émettant huit bips.
Dernier point, mais pas des moindres : le nettoyage. Rien de très compliqué dans l’ensemble. Le récipient à pain se nettoie rapidement et facilement avec une éponge. J’enlève les résidus de pâte du moule avec de l’eau et un grattoir à pâte. J’essuie le distributeur de levure et de noix-raisins avec un chiffon humide. Seul le crochet à pâte me donne un peu de mal, car la pâte reste coincée dans l’espace entre les deux.
Bilan
Ce n’est pas plus rapide avec la machine à pain, mais c’est définitivement plus facile. Ajoutez les ingrédients et attendez. Mon gâteau fait maison est prêt. Les pains et les gâteaux rectangles sont compacts, mais aérés. Même les pains sans gluten ne deviennent pas friables ou secs avec elle. Chapeau.
Si vous ne voulez pas vous salir les mains en faisant du pain, le SD-YR2550 de Panasonic est un bon choix. La manipulation est un jeu d’enfant et tous les pains et gâteaux sont sortis tout de suite sans aucune connaissance préalable, ce qui est la moindre des choses vu le prix de l’appareil. Si vous voulez faire cuire du pain automatiquement sans chichi inutile, il existe aussi des modèles à moins de 200 CHF. Pour les grands ménages qui cuisinent souvent et qui disposent de beaucoup d’espace dans la cuisine, je recommande vivement cette machine à pain.
Quand je ne suis pas en train d'explorer les océans, je plonge avec bonheur dans l'univers de la mode. Toujours à l’affût des dernières tendances dans les rues de Paris, Milan et New York, je vous montrerai comment arborer ces habits de podium dans la vie de tous les jours.