Der Ernährungskompass
Allemand, Bas Chest, 2022
Il paraît que tout le plaisir est dans l’attente. Une chose est sûre, la joie à l’idée de prendre le départ du semi-marathon du Greifensee le 21 septembre est bien présente pour moi. J’imagine toutefois que la sensation à l’arrivée sera encore meilleure.
Je peux presque voir la ligne d’arrivée de ce projet dans lequel je me suis lancé, c’est-à-dire la ligne de départ de la course du Greifensee. Dans moins d’une semaine, le samedi 21 septembre, Claudio et moi allons courir notre premier semi-marathon. Cela fait six mois que nous nous préparons.
Honnêtement, si vous m’aviez dit il y a sept mois que je me réjouirais de courir 21 kilomètres en un peu plus de deux heures, je ne vous aurais certainement pas pris très au sérieux. Me voilà aujourd’hui assis à mon bureau pour vous raconter une dernière fois mes péripéties avant la grande aventure à laquelle j’ai hâte de participer.
Si je dresse un premier bilan et relis tout ce que j’ai fait, pensé, changé et accompli avant et pendant ces six mois, je ressens une certaine fierté. Si, au début de ma préparation, je courais un kilomètre en huit minutes, donc 1 h 20 pour dix kilomètres, avec un pouls certes bas, mais le corps fatigué et des articulations douloureuses. Aujourd’hui, je cours entre 13 et 15 kilomètres dans le même temps et je reste frais à la fin.
Alors que les premières semaines, je devais me forcer à aller courir, j’en suis venu à ressentir un manque au bout de deux ou trois jours. Selon des études, il faut 66 jours pour mettre en place de nouvelles habitudes. Pour moi, cela serait tombé à peu près au milieu du projet, fin juin, début juillet. C’est aussi à ce moment précis que je suis passé d’un jogging plutôt tranquille pour éliminer la graisse à un jogging beaucoup plus rapide pour me préparer à courir le semi-marathon avec l’aide de Greg, le coach Garmin. Au début, je supportais même mieux ses quatre entraînements par semaine que pendant les trois ou quatre dernières semaines de ma préparation. J’ai fini par en sauter un de temps en temps. Le travail et la famille (avec une nouvelle rentrée scolaire et de nombreuses nouveautés) ont parfois pris le dessus sur la session du jour dans ma liste des priorités.
Malgré tout, l’entraîneur Greg est toujours confiant dans ma capacité à atteindre l’objectif fixé.
Pendant les premiers mois, l’alimentation était un thème secondaire, et pas seulement pour Claudio, comme il l’a déjà raconté. Nous ne nous étions pourtant pas fixé pour simple objectif de courir le semi-marathon, mais surtout d’adopter un mode de vie plus sain ; ce qui visait en grande partie nos habitudes alimentaires.
C’est aussi et surtout grâce au soutien et à la motivation de ma femme que j’ai réussi – ou que nous avons réussi – à adapter notre alimentation sans avoir l’impression de renoncer à quoi que ce soit le cœur lourd ou d’être limités dans le choix de ce que nous mangeons. Nous avons réduit notre consommation de certains aliments, en avons remplacés certains et en avons priorisé d’autres. Tout cela sans renoncer ni à la viande, ni aux produits laitiers, ni aux graisses, ni aux glucides (même sous forme de sucre). Seuls les rapports entre les nutriments et leurs sources ont changé. Nous nous sommes largement inspirés de ce livre en allemand :
Le samedi 21 septembre, à environ 13 heures, je franchirai la ligne d’arrivée à Uster (croisez les doigts pour que tout se passe bien d’ici là) et le « projet Greifenseelauf » prendra fin. En réalité, cela marquera le début d’une nouvelle aventure, car mon objectif va bien au-delà de ces six mois d’entraînement au semi-marathon. Ce projet visait en fait à adopter un mode de vie plus actif et plus sain pour les années et (espérons-le) les décennies à venir. Y arriverai-je ? Qui sait ce qui se passera dans un, deux, cinq ou vingt ans ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, ici et maintenant, je suis convaincu d’avoir choisi la bonne voie et posé les jalons d’une aventure réussie. C’est un chemin sur lequel je me sens bien et dont je ne me laisserai pas détourner si facilement.
Jusqu’à présent, la pluie et le froid ne m’ont pas plus empêché de faire du jogging que la chaleur et un soleil de plomb (des exceptions confirment la règle dans les deux cas…). Mais en hiver, avec la neige et le froid glacial (il paraît que cela arrive encore de temps en temps), aller courir dans les rues sombres pendant une heure ou plus demande une sacrée motivation.
Sans oublier qu’il faut varier les plaisirs et qu’il est important de trouver de nouveaux stimuli pour garder sa motivation à long terme. Je vais peut-être essayer de prendre un abonnement dans une salle de sport, il y en a trois près de chez moi. Quelques mois de crossfit pour changer, ça devrait être sympa, non ?
Sinon, je pourrais aussi dépoussiérer notre appareil de fitness acheté pendant la pandémie et le remettre en service :
Globetrotteur, randonneur, champion du monde de wok (pas celui sur la piste de bobsleigh), jongleur avec les mots et passionné de photos.