Projet semi-marathon : un démarrage lent, très très lent
En coulisse

Projet semi-marathon : un démarrage lent, très très lent

J’avais bien conscience qu’il était temps de commencer mon entraînement pour le semi-marathon en septembre, mais je n’aurais pas cru être si lent au rythme cardiaque auquel je brûle des graisses ! Ne vous en faites pas, je n’en ai pas perdu l’appétit pour autant...

Cinq bonnes semaines se sont écoulées depuis que Claudio et moi avons officiellement lancé notre projet : courir un semi-marathon autour du Greifensee. Pour démarrer en beauté, nous nous sommes soumis à un test de performance. J’en suis ressorti avec des courbatures aux mollets qui m’ont immobilisé pendant plusieurs jours, vous vous rappelez ?

J’ai boité pendant une semaine, et j’ai même dû utiliser des béquilles les premiers jours. J’ai tenté de soulager mes muscles avec un blackroll et un pistolet de massage, sans grand succès. J’ai quand même réussi à faire une longue promenade pendant le week-end de Pâques. Le lundi de Pâques (qui est tombé le 1er avril, sérieux !), j’étais assez confiant pour faire ma première séance de préparation.

Ma toute première course de préparation officielle : 10 km en 1h20.
Ma toute première course de préparation officielle : 10 km en 1h20.
Source : Garmin Connect
En montée, le parcours devient bleu, parce que je cours très lentement.
En montée, le parcours devient bleu, parce que je cours très lentement.
Source : Garmin Connect

Enfin, « séance de préparation », on s’entend... L’idée, c’est d’abord d’améliorer mon endurance de base tout en brûlant quelques kilos de graisse. Je dois donc faire monter ma fréquence cardiaque à 142 bpm. Je vise une zone entre 140 et 145 bpm. On n’est pas au battement près ! Au début, tant que je restais sur du plat, je courais à une vitesse de 7 min 45 à 8 min/km. Je savais que j’allais commencer gentiment mais là, les escargots allaient plus vite que moi !

Les temps au kilomètre de ma première course.
Les temps au kilomètre de ma première course.
Source : Garmin connect
En haut à droite, les temps en montée.
En haut à droite, les temps en montée.
Source : Garmin Connect

L’idéal serait d’avoir un parcours parfaitement plat. Évidemment, ça n’existe pas dans la nature, et certainement pas à Winterthour ni aux alentours ! Je n’ai pas fait long feu. Même en marchant rapidement en montée, mon pouls dépassait vite les 155 bpm, et il m’a fallu en moyenne 8 min 30 pour faire 1 km. J’étais déçu, voire frustré.

Ma balance fait le yo-yo

Aujourd’hui, j’ai quatre bonnes semaines d’entraînement derrière moi. Je cours toujours très lentement, mais j’ai l’impression de m’être nettement amélioré. J’ai réussi à courir 75 à 90 minutes tous les 3 jours en moyenne, toujours assez longtemps pour rester dans la zone de combustion des graisses en produisant un effort intense et constant, entraîner mon endurance de base, et vider la majeure partie de mes réserves de glycogène (une forme de glucides).

L’énergie que je brûle selon l’analyse de mon métabolisme.
L’énergie que je brûle selon l’analyse de mon métabolisme.
Source : Capture d’écran uVida

Ma balance, en revanche, fait toujours le yo-yo. C’est ma faute, la retraite à laquelle j’ai participé la semaine dernière n’était pas exactement compatible avec un régime. Je prévois un « cheat day » toutes les deux semaines, c’est déjà pas mal. Je ne compte quand même pas chaque calorie, mais ces deux jours passés à manger trois bons repas par jour ont pesé lourd sur la balance... Début avril, je faisais 84 kg. J’ai perdu 1,5 kg en 2 semaines. J’ai repris 1 kg pendant la retraite et, depuis, j’en ai perdu un autre en une semaine et demie.

Mais oublions les kilos quelques instants. Mes entraînements actuels sont différents de mes premières tentatives. Je trouve mon rythme beaucoup plus rapidement, je me maintiens bien mieux dans ma zone de fréquence cardiaque cible et, sur terrain plat, je parcours 1 km en 7 min 15 avec un pouls constant d’environ 142 bpm. Je reste lent, mais je progresse.

Manger mieux ? Bien sûr... Je commence le mois prochain !

Revenons à mon poids, et surtout à mon alimentation. D’après l’analyse métabolique de Medathletik, je brûle surtout des glucides, peu de graisses et de protéines. J’ai encore du mal à changer ma nutrition. J’aime cuisiner et savourer de bons petits plats, j’en ai besoin pour ma santé mentale. Essayer de nouvelles choses m’intéresse, certes. Je peux faire attention aux produits que j’utilise et privilégier les aliments sains.

Mais lesquels choisir, au final ? C’est pas si évident que ça ! J’ai commencé à regarder ce que contiennent certains aliments. Lesquels sont riches en glucides, où trouver de bonnes graisses, et comment réapprovisionner mes réserves de protéines ? Allez trouver des sources fiables dans l’océan de bêtises que Google me régurgite ! Les « conseils » des influenceurs ultra musclés, dont je suis apparemment le groupe cible sur Instagram, sont à peu près aussi utiles qu’une crampe au mollet après un test de fitness.

Il me reste du chemin à parcourir pour comprendre comment adapter mon alimentation au cours des prochains mois et garder ces bonnes habitudes sans avoir l’impression de devoir renoncer à tout ce que j’aime.

Pour le moment, je file me détendre une semaine au Tessin. Je vais bien manger, croyez-moi !

Retrouvez tous les articles sur notre projet ci-dessous :

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Photo d’en-tête : Valentina Pally

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Globetrotteur, randonneur, champion du monde de wok (pas celui sur la piste de bobsleigh), jongleur avec les mots et passionné de photos.


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